Faibles besoins de main-d’oeuvre à Hô Chi Minh-Ville

Les centres de placement et autres services d’emploi ont repris leur activité depuis le 30 janvier, mais les besoins en main-d’oeuvre ne sont pas importants. En effet, avant les festivités du Têt, plusieurs compagnies ont recruté des salariés ou pris des politiques privilégiées afin de les conserver.

Selon de premières statistiques du Centre de prévisions sur les besoins en main-d’oeuvre et d’information sur le marché de l’emploi de Hô Chi Minh-Ville, plus 80% des travailleurs ont repris leur poste dans les entreprises après les congés du Têt, dont 95% la première semaine après le Têt seulement, soit 20% de plus que l’an dernier.

Plus 80% des travailleurs ont repris leur poste dans les entreprises de Hô Chi Minh-Ville après les congés du Têt

 
Dans des entreprises telles que Pouyen ou Nissei, ils ont été 100% à reprendre leur poste, témoignage de l’efficacité des politiques salariales et de bonifications des entreprises,  mais aussi de carnets de commande bien rempli après le Têt.
Selon les prévisions, les entreprises de la mégapole du Sud ont besoin d’embaucher ce mois 30.000 salariés, avec des propositions de salaire d’entre 4 et 5 millions de dôngs.
S’agissant du marché de l’emploi en ce mois de février, le directeur adjoint du Centre de prévisions sur les besoins en main-d’oeuvre et d’information sur le marché de l’emploi de Hô Chi Minh-Ville, Trân Anh Tuân, indique que les demandes d’emploi et d’embauche le mois après le Têt ont augmenté de 20-30% par rapport à d'autres mois de l'année.
Les secteurs les plus concernés sont le textile-habillement, le cuir et les chaussures, la construction et l’électronique. Selon des spécialistes de l’emploi, afin de conserver ou d’attirer du personnel, les entreprises doivent offrir un salaire adéquat et réviser leurs politiques salariales, notamment en termes de prime et participation aux frais.
Le centre de placement pour intellectuels (RAJCI) a diffusé des annonces de recrutement de 20 postes dans trois secteurs que sont le marketing, la comptabilité financière et les technologies de l’information. Par rapport aux précédentes années, les critères de sélection sont plus rigoureux, notamment avec une exigence de trois années d’expérience... Selon Trân Thi Tuc, directrice du RAJCI, «la plupart des entreprises ont pu prévoir la situation de l’emploi après le Têt et élaboré une stratégie en conséquence».
Actuellement, les demandes d’embauche dans les centres de placement sont de 100 à 150 personnes hebdomadairement, en majorité du personnel qualifié, notamment pour des postes de gestion dans le secteur de la finance.

Minh Thư-Quang Châu/CVN

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