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| La Lefaso prévoit un grand essor de la fabrication de sacs dans les prochaines années. |
Selon l’Association du cuir et de chaussures du Vietnam (Lefaso), ce secteur devrait réaliser un chiffre d’affaires à l’exportation de 1,5 milliard de dollars en 2012 correspondant à une croissance annuelle de 15% après, respectivement, 1,3 milliard et 33% en 2011.
Compte tenu des prévisions d’évolution du marché, la compagnie par actions d’investissement et de production de chaussures Thai Binh (TBS), professionnel ayant une expérience de 20 ans dans ce secteur, a investi 10 millions de dollars pour construire une nouvelle usine de fabrication de sacs.
Avant cet investissement, TBS a signé avec Coach, l’une des cinq grandes marques américaines, une convention de 10 millions de dollars pour 2011 et, en fin d’année, lui a exporté un premier lot de 20.000 pièces. Coach lui a en conséquence commandé cette année 1,8 million de sacs, un contrat d’une valeur de 50 millions de dollars.
Le vice-président de la Lefaso, Diêp Thành Kiêt, prévoit un grand essor de la fabrication de sacs dans les prochaines années car les grands importateurs mondiaux ont commencé à transférer leurs commandes de Chine au Vietnam. «La moitié des 10 grandes marques mondiales font désormais fabriquer leurs produits au Vietnam, et c’est là pour nos entreprises une fabuleuse opportunité à saisir en faisant valoir leurs qualités.», a estimé la Lefaso.
Avec un chiffre d’affaires à l’exportation de plus d’un million de dollars en 2011, la compagnie par actions de services et de commerce de produits en cuir de Hanoi a également accéléré la mise en œuvre de ses projets de développement de la production de sacs. Son directeur général, Dinh Quang Bao, a indiqué que les signes d’évolution que présente le marché a permis aux entreprises de restructurer la nature de leurs ventes comme leurs stratégies en vue de connaître un nouvel essor.
Toutefois, les fabricants nationaux continue de subir un manque de matières premières et d’accessoires et donc, compte tenu de la situation économique mondiale, une augmentation de leurs coûts de production, puisque l’industrie auxiliaire du pays ne satisfait que 20% de leurs besoins.
«Pour répondre aux commandes de grands clients, et dont exploiter pleinement l’opportunité qu’ils représentent, chaque entreprise doit bien calculer l’investissement nécessaire, conformément au cahier des charges de leurs partenaires.», a insisté le vice-président de la Lefaso.
Duy Minh/CVN