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Santiago Abascal, leader du parti d'extrême droite Vox, lors d'un meeting, le 26 novembre à Grenade, en Espagne. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les élections anticipées dans le bastion du parti socialiste, au pouvoir dans cette région méridionale depuis 36 ans et qui est une nouvelle fois donné gagnant, seront le baptême du feu pour cette formation d'extrême droite née en 2013.
Alors qu'aucun parti d'extrême droite ne siège dans les institutions du pays, il pourrait y obtenir jusqu'à cinq députés régionaux sur un total de 109, selon les sondages.
"L'objectif de ces élections andalouses est d'obtenir une représentation importante (...) de façon à être déterminant lors de la composition du prochain gouvernement" régional, a déclaré à l'AFP le président de la formation Santiago Abascal.
Un scénario qui inquiète le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez qui a accusé le Parti centriste Ciudadanos et le Parti Populaire (PP, droite) "de ne pas avoir dit non à un pacte avec Vox" en Andalousie.
À 42 ans, Abascal, ex-militant du PP au Pays basque, espère ensuite pousser les portes du parlement européen en mai et celles de la chambre des députés à Madrid lors des prochaines législatives qui auront vraisemblablement lieu en 2019 et où, selon les sondages, Vox pourrait remporter un siège.
Si tel était le cas, cela serait la première fois qu'un parti d'extrême droite siège aux Cortes depuis 1982.
AFP/VNA/CVN