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Les joueurs du Real Madrid, Karim Benzema (gauche), et Sergio Ramos, déçus après le match nul à domicile contre le Celta Vigo, le 16 février au stade Santiago-Bernabeu. |
Mais attention, le dauphin barcelonais (52 pts) n'est désormais plus qu'à un petit point derrière...
Une défense trop offensive ? Le capitaine merengue Sergio Ramos a marqué son 6e but de la saison dimanche 16 février en transformant le pénalty du 2-1 après le premier but de Toni Kroos (52e) face au Celta, mais le rideau blanc a montré d'inquiétants signes de faiblesse, à dix jours de la réception de Manchester City en 8e de finale aller de Ligue des Champions.
"Il n'y a rien à expliquer, c'est comme ça, c'est le football", a commenté après le match Zidane, qui a bâti tous ses succès au Real sur la solidité de sa base défensive.
"On a pris deux buts aujourd'hui. Il y a des erreurs, surtout le premier but, mais le deuxième but, il y a une passe extraordinaire. Ça ne me préoccupe pas, mais je suis déçu, comme toujours quand on laisse deux points en route à la maison", a-t-il ajouté.
Le Celta, 18e, est parvenu à arracher un point important pour le maintien au Bernabeu, grâce à deux buts de Fedor Smolov (7e) et Santi Mina (85e), qui venait d'entrer deux minutes auparavant, malgré le carton rouge adressé au banc pour avoir lancé un deuxième ballon sur le ballon en fin de match (90e).
Ramos émerge, mais la "Maison blanche" fuit
Si Ramos, qui avait déjà inscrit un but annulé par l'arbitre pour une position de hors-jeu juste après le retour des vestiaires (48e), a rassuré sur son niveau, le reste de la "Maison blanche", meilleure défense de Liga (16 buts encaissés) s'est montré bien trop permissive dimanche.
Sergio Ramos buteur contre le Celta Vigo, le 16 février à Madrid. |
Les hommes de Zinédine Zidane ont été à plusieurs reprises dépassés en première période et en fin de match par les contre-attaques éclairs du Celta, qui a réussi à bien exploiter le peu de ballons concédés par les Merengues... Un constat pour le moins inquiétant, à moins de dix jours de la venue des Citizens et de leur puissance de feu offensive à Madrid.
Et le rideau de la "Maison blanche" n'est pas non plus exempt de tout reproche sur le but de l'ouverture du score : certes, la passe en profondeur du capitaine de Vigo, Iago Aspas, est lumineuse, mais Raphaël Varane et Dani Carvajal ne se sont pas entendus et ont laissé filer Fedor Smolov, qui n'a plus eu qu'à ajuster Thibaut Courtois (7e).
À partir du but, le Real Madrid a eu 83 minutes pour marquer deux fois et aller chercher la victoire. L'égalisation de Kroos, trouvé par Marcelo, n'a pas suffi... Et le retour d'Eden Hazard (29 ans, 1 but et 4 passes décisives en 14 matches toutes compétitions confondues cette saison), absent trois mois à cause d'une microfracture à la cheville droite et titulaire dimanche soir 16 février, non plus.
Hazard, tranchant
L'attaquant international belge (105 sélections) a pourtant été présent, à l'origine du pénalty sifflé à la 63e minute en faveur du Real, après une faute du gardien du Celta, Ruben Blanco, sur le Belge dans sa surface, et n'a pas montré de signes de fatigue pour son premier match depuis son retour à la compétition.
Le stade entier l'a même chaudement applaudi et Zidane lui a offert une tape amicale sur la tête à sa sortie (73e), remplacé par Vinicius.
Malgré un match très brouillon, le Real Madrid est parvenu à enchaîner un 15e match sans défaite en Liga, et garde un petit point d'avance en tête du classement sur son dauphin, le FC Barcelone.
Ce point du nul était d'autant plus nécessaire pour garder les commandes, que samedi 15 février, Lionel Messi et Antoine Griezmann (buteur), les deux attaquants stars du Barça encore aptes, ont permis aux Blaugranas (52 pts) d'enchaîner un troisième succès consécutif en Liga 2-1 contre la surprise Getafe au Camp Nou. Un signe positif à dix jours de leur déplacement à Naples pour le 8e de finale de Ligue des champions.
AFP/VNA/CVN