>>La mise en service de l'EPR de Flamanville "ne peut être envisagée avant fin 2022"
>>EPR de Flamanville: l'ASN demande à EDF de réparer les huit soudures
L'EPR en construction à Flamanville le 16 novembre 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'électricien, qui vise un chargement du combustible fin 2022, a présenté sa solution privilégiée retenue pour effectuer les travaux complexes de réparation, avec des robots télé-opérés.
"Le scénario de reprise des soudures de traversées privilégié par EDF est l'utilisation de robots télé-opérés, conçus pour mener des opérations de grande précision à l'intérieur des tuyauteries concernées", a expliqué le groupe, qui dispose aussi d'une solution de repli.
Ce scénario privilégié se traduit par "une date de chargement du combustible à fin 2022" et conduit "à ré-estimer le coût de construction à 12,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 1,5 milliard d'euros", a souligné EDF.
Le coût prévu de l'EPR de Flamanville était en effet annoncé jusqu'à présent de 10,9 milliards, déjà trois fois plus que l'estimation initiale.
EDF avait planché sur trois scénarios pour réparer les soudures du réacteur de nouvelle génération, qui doivent être reprises à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'électricien prévoyait ces dernières années de démarrer l'EPR de Flamanville fin 2019, pour une mise en service commerciale en 2020, quand le calendrier initial tablait sur 2012. Mais EDF avait déjà prévenu cet été que sa mise en service n'aurait finalement pas lieu avant fin 2022.
EDF rencontre aussi des difficultés sur son chantier anglais. Il a récemment annoncé un nouveau surcoût pouvant aller jusqu'à 3,3 milliards d'euros pour les deux réacteurs EPR qu'il construit à Hinkley Point C en Angleterre.
AFP/VNA/CVN