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Maud recherche le meilleur produit au cœur des plantations de café arabica de Lâm Dông. |
Maud et Duy ont passé dix ans dans le monde de l’informatique et du graphisme avant de décider de changer de vie et de créer un projet concret autour de leur pays d’origine et de cœur: le Vietnam.
Ils l’ont parcouru pendant plus de trois ans, du Nord au Sud, avant de se décider à ouvrir une boutique en ligne d’épicerie fine vietnamienne. Leur idée était claire: faire découvrir les meilleurs cafés, thés et chocolats vietnamiens ainsi que l’excellence de l’épicerie fine vietnamienne en France et en Europe. C’est ainsi que La Maison du Vietnam fut fondée fin 2015.
Un rêve devenu réalité
Depuis longtemps, Maud et Duy soutiennent les petits producteurs vietnamiens. Ils ont décidé d’établir des partenariats durables avec chaque producteur dans le respect de l’humain et de la nature, en mettant en avant le travail fourni et l’origine du produit. "Nous nous efforçons de payer un prix juste pour chaque produit acheté et nous soutenons les initiatives allant dans le sens du développement économique durable", ont-ils précisé.
Duy (gauche) à Phu Quôc avec un producteur de poivre. |
En tant que fondateurs de La Maison du Vietnam, ils sélectionnent tous les produits eux-mêmes. Du petit producteur de café de Buôn Ma Thuôt (province de Dak Lak) aux torréfacteurs de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre), des minorités ethniques et leurs théiers sauvages à Hà Giang (Nord) aux maîtres théiers de Hanoï, de l’atelier d’artisans de céramique de Hô Chi Minh-Ville en passant par le jeune chocolatier de Bên Tre (Sud), ce sont à chaque fois des relations enrichissantes et émouvantes qui les guident dans leur travail.
Et quel travail! Duy est le premier à dire qu’à deux, c’est un peu lourd et qu’ils auraient bien besoin de renforts, mais pour l’instant, c’est la passion, la joie de vivre et le sourire de chaque personne rencontrée qui les rendent plus forts et qui les font se surpasser.
Un travail colossal… à deux
Le coup de cœur pour le café vietnamien de Maud se produisit lors de son premier voyage au Vietnam avec Duy en 2012. Graphiste, illustratrice et développeuse web, elle est actuellement en charge de la direction artistique, rédactionnelle et technique de La Maison du Vietnam. En cours d’apprentissage du vietnamien, il lui arrive souvent de parler vietnamien avec Duy, malgré le problème des accents.
Duy choisit les meilleurs thés dans les montagnes de Hà Giang auprès des Dao et de leurs théiers centenaires. |
Passionnée par l’Asie, elle commença d’abord par des études de japanologie en Belgique avant de se tourner vers le graphisme. Ces recherches ont eu une influence insoupçonnée sur sa bonne compréhension actuelle de la culture vietnamienne. En effet, l’étude des kanjis, les idéogrammes chinois adaptés à la langue japonaise, ainsi que les cours sur l’histoire et la culture chinoises lui permettent aujourd’hui de pouvoir faire des liens entre les traditions autochtones et les différentes influences externes assimilées par le Vietnam au cours de son histoire et ainsi d’approfondir ses connaissances sur ce pays fascinant qu’est le Vietnam.
Duy est un enfant du pays élevé aux bons petits plats vietnamiens de sa chère maman. Né à Hô Chi Minh-Ville, il est arrivé à l’âge de 2 ans en France, où ses parents ont veillé à garder vivace la culture vietnamienne à la maison. Gourmet avéré, il ne refusera jamais un bon petit bánh mì (pain vietnamien) ou un cà phê đen (café noir). Il parle couramment le vietnamien et aime particulièrement approfondir ses connaissances sur le café. Il s’occupe de la partie commerciale et de la logistique de La Maison du Vietnam.
S’il en sait déjà beaucoup sur le café vietnamien, cela n’est pas vraiment étonnant. En effet, ses grands-parents paternels possédaient des plantations de café et de thé dans la province de Lâm Dông autrefois. Aller à la rencontre des producteurs et torréfacteurs de café vietnamiens, échanger et partager avec eux autour de leur savoir-faire sont un véritable retour aux sources pour lui. Anciens torréfacteurs, ses oncles lui ont également livré quelques-uns de leurs secrets de torréfaction à la vietnamienne. Depuis, Duy est un fervent défenseur du café vietnamien traditionnel, mélange de robusta et d’arabica et du célèbre filtre en inox. Il souhaite le faire découvrir et connaître de manière plus large auprès du public français.
Alors thé ou café? Ou encore poivre ou chocolat? Si vous ne connaissez pas encore ces joyaux vietnamiens, il vous suffira de contacter Maud et Duy en ligne ou lors d’un de leurs voyages fréquents un peu partout au Vietnam. Ils sauront vous conseiller car désormais ils sont incollables.
Photos: La Maison du Vietnam