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Nguyên Thi Kim Anh et ses produits de tricot en laine au croche. |
Photo: TN/CVN |
Après avoir obtenu son diplôme en comptabilité, la jolie Kim Anh travaille dans une société de construction pour salaire relativement stable. Mais sa passion pour le tricot en laine au crochet conduit cette jeune fille de 30 ans à y consacrer tout son temps libre. L'occasion pour elle de créer des petits objets à offrir pour ses amis.
Ses premières œuvres reçoivent des réactions très positives. Encouragée par les compliments, Kim Anh commence donc à se perfectionner et à envisager un développement commercial. En 2015, cette jeune fille vivant dans la ville de Cao Lanh, province de Dông Thap (delta du Mékong), décide de quitter son emploi pour s’engager dans une activité entrepreneuriale, avec seulement un investissement d'un million de dôngs (environ 43 dollars).
Au début, elle rencontre beaucoup de difficultés, à cause de son manque d'expérience en la matière. Résolue à réussir, elle passe ses journées à fabriquer ses produits pour les vendre, en soirée, au parc Van Miêu. Elle choisit aussi de les promouvoir sur les réseaux sociaux.
Grâce à ses efforts inlassables, elle attire de plus en plus l’attention de clients, y compris étrangers, avec des commandes de plus en plus importantes. Consciente de son potentiel de développement, cette jeune fille du delta du Mékong décide d’augmenter sa capacité de production en empruntant 53 millions de dôngs pour acheter des matières premières.
En outre, elle ouvre des classes de formation professionnelle et des clubs de production de produits artisanaux. L’objectif est de profiter d'une main-d’œuvre abondante pour les fournir à Hô Chi Minh-Ville et à l’étranger.
D’après elle, le tricot au crochet sur laine exige de la minutie et de la persévérance. Au début, son établissement accueille un grand nombre d’élèves, mais l’effectif diminue de plus en plus. À l’heure actuelle, on compte seulement cinq personnes qui poursuivent cette activité.
Chaque mois, son établissement fournit une trentaine de produits artisanaux de toutes sortes au marché, dont la plupart sont des sacs à dos, des sacs à main, des chapeaux, des pots de lotus, etc. Ils sont vendus aux États-Unis, en Allemagne, en Malaisie et dans la mégapole du Sud. Le prix varie entre une centaine de milliers à un million de dôngs. Ces produits vendus permettent à Kim Anh de gagner mensuellement des dizaines de millions de dôngs.
Non seulement préoccupée de maintenir une qualité constante, l’entreprise s’intéresse également à l'évolution des modèles et conçoit des productions originales afin de répondre aux besoins de clients.
"Dans les temps à venir, je souhaite coopérer avec le centre provincial de soins aux enfants touchés par des malformations afin leur offrir des cours de formation professionnelle, qui permettront de contribuer à créer de l’emploi pour une centaine de nécessiteux de localité", confie l'admirable Kim Anh.
Câm Sa/CVN