Il s’agit du Service de l’environnement et des ressources naturelles ; celui de la construction ; celui de l’architecture et de l’aménagement ; celui du plan et de l’investissement ; et du Service des finances.
L’enquête montre qu’il existe encore des problèmes de corruption concernant les formalités administratives. Le guichet de réception et de remise des formalités administratives affiche les taux de corruption les plus élevés, à savoir 2,7% au Service des finances, 7,6% au Service de l’environnement et des ressources naturelles, 6,3% au Service de l’architecture et de l’aménagement, 4,3% au Service de la construction, et 4,7% au Service du plan et de l’investissement.
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| L’enquête montre qu’il existe encore des problèmes de corruption concernant les formalités administratives. |
D’autres problèmes ont également été mis en évidence dans les sections d’expertise de projets, de gestion et d’attribution de la licence, de mesure, et d’information concernant l’aménagement. Les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête ne sont pas satisfaites de l’attitude des fonctionnaires des services. Le taux de satisfaction le plus bas concerne le Service de l’environnement et des ressources naturelles avec 11%, et le plus élevé le Service des finances, avec toutefois seulement 26%.
La volonté des dirigeants dans l’application de la réforme administrative est la mieux appréciée pour le Service des finances (28%), le Service de l’environnement et des ressources naturelles arrivant en dernière position, avec 90% des personnes interrogées mécontentes du traitement des formalités administratives du Service de l’environnement et des ressources naturelles.
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| Les entreprises déplorent encore les tracasseries des formalités administratives. Photo: Trân Viêt/VNA/CVN |
Le secrétaire de l’Organisation municipale du PCV de Hanoi, Pham Quang Nghi, a estimé que la réforme administrative ne répondait pas à la réalité du développement socio-économique. Il a également déploré la faible responsabilité et le côté «bureaucratique» des fonctionnaires qui y travaillent. Autant d’obstacles en termes d’attraction de l’investissement pour la capitale. En réalité, l’indice de compétitivité de Hanoi a fortement reculé, passant du 36e rang en 2011 au 51e rang en 2012. À rappeler que Hanoi tablait sur l’objectif d’améliorer son indice de compétitivité de sorte de parvenir au 26e rang en 2012.
Nguyên Van Hai, directeur du Service de l’architecture et de l’aménagement de Hanoi, a expliqué que la publication retardée des informations de l’aménagement résultait du retard dans l’adoption de l’aménagement global. Ainsi, les entreprises sont obligées d’attendre pour faire une référence à l’aménagement global. En outre, la coordination entre les services est mauvaise, ce qui entraîne des retards et des formalités qui se juxtaposent les unes aux autres.
Thê Linh/CVN