>> Dông Thap veut recevoir des grues à tête rouge du Laos pour la conservation
>> Dông Thap milite pour la protection des grues à tête rouge
>> Thaïlande et Vietnam coopèrent pour protéger les grues à tête rouge
La grue à tête rouge est une espèce vivant principalement en Asie de l'Est et est l'une des grues les plus rares au monde. |
Photo : NNVN/CVN |
La grue à tête rouge est une espèce vivant principalement en Asie de l'Est et est l'une des grues les plus rares au monde. En tant que terre favorisée par la nature, le parc national de Tràm Chim était autrefois un lieu visité par les grues pendant la saison sèche.
Cependant, le nombre de grues venant à Tràm Chim est en grave baisse. En 2017, seuls trois individus sont revenus, neuf en 2018 et 11 en 2019. En 2020, aucun n’a été obervé dans le parc. En 2021, il y avait trois individus et depuis, aucun.
Selon Nguyên Hoang Minh Hai, chef du bureau de la recherche et de la coopération internationale au parc national de Tràm Chim, les autorités de la province de Dông Thap et du parc sont très conscientes de l'importance de préserver et de développer ce précieux oiseau en voie d'extinction, vu la diminution de son nombre, passant de près de 1.000 à environ 160.
En effet, la province de Dông Thap a lancé un projet de préservation et de restauration de la population de grues à tête rouge à Tràm Chim.
Ce projet est mis en œuvre par le Comité populaire provincial, en collaboration avec la Vietnam Zoos Association (VZA - Association des zoos du Vietnam), l'International Crane Foundation (ICF) et la Zoological Park Organization of Thailand (ZPOT).
L'objectif du projet est de restaurer et développer la population à Tram Chim en élevant des grues et en les relâchant dans la nature. Concrètement, en 10 ans, de 2023 à 2033, le projet s'efforcera de relâcher 150 grues dans la nature avec au moins 100 survivants.
Outre l’élevage et la libération de grues, le projet vise à améliorer l'habitat et à construire des zones de production agricole biologique autour du parc, à développer des moyens de subsistance durables basés sur les grues et l'agriculture biologique, à mobiliser la participation des communautés locales. Le coût total du projet est d'environ 92 milliards de dôngs.
Parallèlement, le parc national de Tràm Chim a demandé le soutien de scientifiques et d'experts écologiques pour restaurer des zones de plantes et herbes servant d’aliments pour les grues. De plus, le parc envisage de restaurer les activités du groupe consultatif des zones humides. Ce sont des experts de premier plan qui connaissent très bien Tràm Chim pour aider le parc à restaurer la biodiversité.
VNA/CVN