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Image diffusée par l'AFPTV, le 13 mars, montrant l'explosion d'une fusée après son lancement par la start-up japonaise Space One depuis la péninsule de Kii, à Kushimoto, dans la préfecture de Wakayama. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Peu après 11h00 heure locale, la fusée a décollé comme prévu avec un petit satellite depuis le pas de tir de Kii à Kushimoto, dans la préfecture de Wakayama (Ouest).
Des images en direct ont montré qu'elle a explosé en plein vol quelques secondes après le décollage et que des débris brûlants ont dégagé une épaisse fumée. Aucun blessé n'a été signalé.
Cette fusée Kairos, acronyme de Kii Advanced and Instant Rocket System (système de fusée avancée et instantanée), comportait trois étages à combustible solide et un étage à combustible liquide.
D'une longueur d'environ 18 m, d'un diamètre d'environ 1,35 m et d'un poids d'environ 23 tonnes, sa capacité d'emport en orbite terrestre basse est de 250 kg et en orbite héliosynchrone de 150 kg.
En développant cette fusée, Space One vise à créer l'outil de transport spatial le plus rapide au monde, de la signature du contrat au lancement, mais ce dernier, initialement prévu pour mars 2022, a été retardé à plusieurs reprises pour diverses raisons.
En 2019, la société Interstellar Technologies, basée à Hokkaïdo (Nord), a envoyé dans l'espace la première fusée japonaise de conception privée, qui a atteint une altitude de plus de 100 km. Il s'agissait du premier lancement réussi d'une fusée développée par une entreprise privée nippone, mais ce lanceur ne transportait pas de satellite.
Xinhua/VNA/CVN