>>Le Vietnam à nouveau candidat au Conseil des droits de l’homme
>>Protéger et promouvoir les droits de l’homme, politique constante du Vietnam
>>Le Vietnam à la 46e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies
Le taux de pauvreté du pays est passé de 9,88% en 2015 à 2,75% en 2020. |
Photo : VNA/CVN |
Le respect des droits de l’homme et du citoyen a été inscrit dans la première Constitution vietnamienne publiée en 1946. Toutes les Constitutions promulguées depuis, dont celle de 2013 et celle en vigueur aujourd’hui, intègrent les droits de l’homme comme une valeur fondamentale guidant la nation vietnamienne.
Dès le 2e article de la Constitution, il est affirmé par exemple que "l’État de la République socialiste du Vietnam est un État de droit socialiste du peuple, par le peuple et pour le peuple". Donc, le peuple tient une place centrale dans la loi fondamentale.
Les réalisations du Vietnam en matière de droits de l’homme depuis sa création en 1945, en particulier depuis le lancement du Renouveau en 1986, sont absolument remarquables. En voici quelques exemples.
Réduction de la pauvreté
Le PIB national est passé de 14 milliards d’USD en 1985 à 343 milliards en 2020, faisant du Vietnam l’une des 40 plus grandes économies du monde et la 4e en Asie du Sud-Est. Si l’on s’en réfère aux critères de la Banque mondiale, qui se base sur le pouvoir d’achat comparatif des pays, le revenu moyen par habitant avoisinerait désormais les 9.000 USD. Cette croissance économique continue a notamment permis à l’État de mener à bien ses politiques de sécurité sociale et de développement socio-culturel.
En 2020, l’indice de développement humain du Vietnam était de 0,704. Un résultat encore modeste puisque notre pays pointe à la 117e place du classement établi par le Programme des Nations unies pour le développement (117 sur 189), mais qui ne doit pas faire oublier deux réalités. La première est que le Vietnam est un des pays où cet indice progresse le plus vite. La seconde est que rares sont les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure présentant un indice aussi élevé.
Le Parti et l’État vietnamiens mettent un point d’honneur à ne laisser personne sur la touche. L’État a mis en oeuvre pas moins de 118 politiques visant à éradiquer la famine, à réduire la pauvreté, à faciliter le développement socio-économique, à améliorer les conditions de vie et à garantir la sécurité sociale des minorités ethniques. Grâce à ces politiques, le taux de pauvreté multidimensionnelle du pays est passé de 9,88% en 2015 à 2,75% en 2020.
Protection de la vie des habitants
Injection du vaccin anti-COVID-19 AstraZeneca à une agente médicale de l’Hôpital central des maladies tropicales à Hanoï, le 8 mars. |
Photo : VNA/CVN |
Outre les résultats économiques et de développement humain, le Parti met au cœur de sa politique la question de la sécurité de sa population. La pandémie de COVID-19 l’a bien montré : le pays a tout mis en œuvre pour garantir une vie décente et normale aux habitants.
Alors que de nombreux pays du monde entier ne parviennent toujours pas à choisir une stratégie convenable pour lutter contre le virus, le Parti et l’État ont mis en place dès le début des mesures drastiques pour protéger la vie de la population, et ce malgré les risques de dégâts économiques.
Grâce à cette politique, en lien avec la devise "Ne laisser personne sur la touche", le Vietnam est devenu une référence dans le monde en matière de lutte contre la pandémie.
La politique gouvernementale a été louée par la population, qui n’a pas été en reste et a tout mis en œuvre également pour se protéger et protéger les autres. C’est aussi un vrai mouvement de solidarité envers les populations touchées qui a vu le jour. En témoignent par exemple les distributeurs automatiques de riz (ATM de riz) ou les magasins à zéro dông qui ont fait l’objet d’une couverture médiatique internationale.
Alors que le commerce mondial a été presque "gelé", que de nombreux pays ont instauré des mesures de privation de liberté pour leurs populations et que la récession a fait rage à travers le monde, la population vietnamienne a pu bénéficier de toutes ses libertés grâce aux mesures efficaces prises par le gouvernement.
Tandis que l’aviation mondiale est presque inactive, le Vietnam a organisé 200 vols permettant à 60.000 de ses citoyens de revenir au pays, en majorité des étudiants, des personnes âgées, des femmes enceintes et d’autres personnes en situation difficile.
Ces efforts pour garantir la liberté de déplacement de chaque personne dans le pays et le droit d’être rapatriés pour bénéficier de conditions de vie plus favorables montrent l’esprit humaniste dont fait preuve le Vietnam envers ses compatriotes vivant à l’étranger.
Pendant cette période difficile, le gouvernement a transmis des informations transparentes et actualisées sur l’épidémie, permettant à la population de se protéger du mieux possible. Le respect et la confiance de la population envers la parole gouvernementale ont permis de limiter les fake news et d’assurer une lutte efficace contre l’épidémie.
Grâce à ces efforts, les activités socio-économiques se sont déroulées normalement dans la grande majorité. Les activités culturelles, sportives et touristiques domestiques ont également repris.
Les grandes réalisations dans la protection et la promotion des droits de l’homme, notamment dans le contexte de pandémie de COVID-19, sont aujourd’hui des bases solides pour faire du Vietnam un candidat sérieux au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour le mandat 2023-2025.