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Des membres de la Garde nationale de Washington venus de l'Utah en poste près de la Maison-Blanche, le 4 juin. |
"Je viens de donner l'ordre à notre Garde nationale d'entamer le processus de retrait de Washington maintenant que tout est parfaitement sous contrôle", a tweeté le président dans la matinée. "Ils vont rentrer chez eux mais peuvent revenir rapidement si nécessaire. Hier soir, il y avait beaucoup moins de manifestants que prévu !".
Un groupe de soldats en uniformes militaires a été vu samedi 6 juin devant la Maison Blanche alors que des milliers de manifestants ont envahi Washington pour tenir la plus grande manifestation dans la capitale depuis la mort de George Floyd, un homme noir de Minneapolis tué par des policiers blancs.
La manifestation de samedi 6 juin, qui appelait au changement des pratiques policières et rendait hommage à M. Floyd, était restée pacifique. Un camion diffusait de la musique, des personnes ont commencé à danser de manière impromptue et d'autres ont écrit des messages dans la rue avec des craies.
Il y a moins d'une semaine, les manifestations avaient gagné en intensité et atteint les marches de la résidence présidentielle. M. Trump avait alors menacé de recourir aux forces militaires en service actif pour repousser les manifestants, une décision qui a été condamnée par des responsables de l'actuelle administration et de précédentes administrations.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a écrit vendredi 5 juin une lettre à l'attention de M. Trump, l'exhortant à "retirer toute présence extraordinaire militaire et de forces de l'ordre fédérales" de sa ville, évoquant la nature pacifique des manifestations. La Garde nationale de Washington a confirmé samedi qu'elle enquêtait sur le bien-fondé de l'usage de l'un de ses hélicoptères au cours des manifestations de lundi 8 juin.
L'hélicoptère volait à basse altitude au-dessus de la Maison Blanche tandis que les forces de l'ordre au sol auraient utilisé des armes non létales pour disperser la foule afin que M. Trump puisse rejoindre une église proche de la résidence présidentielle et s'y faire prendre en photo, ce qui a suscité une grande controverse.
"Pour moi comme pour l'équipe d'enquêteurs, la plus grande priorité est de mener une enquête approfondie et transparente", a déclaré dans un communiqué le général de division William Walker, commandant de la Garde nationale de Washington.
APS/VNA/CVN