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Le vice-Premier ministre permanent Truong Hoà Binh (1er plan, 3e à droite) vient évaluer la situation dans la zone industrielle de Tân Thuân, le 31 mai. |
Photo : VNA/CVN |
La ville devra l’attaquer encore plus fortement et être déterminée à mettre fin immédiatement à la crise sanitaire au cours de ces deux prochaines semaines. Le vice-Premier ministre a déclaré qu'il était nécessaire de réévaluer et d'analyser la situation épidémique avec en toile de fond la question du pourquoi tout le pays a très bien combattu l'épidémie dans le passé, mais que cette fois, la propagation de l'épidémie à Hô Chi Minh-Ville et dans certaines provinces est devenue aussi forte.
Selon le vice-Premier ministre permanent Truong Hoà Binh, l'épidémie à Hô Chi Minh-Ville est venue d'un groupe de missionnaires. Actuellement, la ville compte environ 145 groupes d'activités ecclésiastiques qui doivent être examinés et contrôlés régulièrement. Le vice-Premier ministre a demandé au système politique et aux forces compétences de la ville d'améliorer le contrôle de ces groupes.
Respect des réglementations sanitaires
Il faut sérieusement tirer des expériences sur la gestion locale du territoire, notamment, la force du système politique et les dirigeants des sous-comités populaires qui doivent être encore plus responsables face à l’épidémie. Il ne faut pas interdire les activités religieuses, mais il faut veiller au respect des réglementations sanitaires.
Dans une entreprise de la zone industrielle de Tân Thuân portent le masque de protection pour lutter contre le COVID-19. |
Photo : Quang Châu/CVN |
Actuellement, le risque épidémique est très élevé dans les zones industrielles et les zones de haute technologie. Hô Chi Minh-Ville compte environ 1,6 million de travailleurs, notamment dans ses zones industrielles où ils sont au moins 280.000. Il est nécessaire de mettre en œuvre l'ensemble des critères de sécurité, d'avoir un plan d'action de surveillance spécifique, de définir clairement les responsabilités dans les zones industrielles et les lieux de production.
Le vice-Premier ministre a demandé à Hô Chi Minh-Ville de mettre en œuvre de manière drastique des mesures dites des "5K" et d'être proactif en matière de vaccination.
Concernant les vaccins, le vice-Premier ministre a déclaré que Hô Chi Minh-Ville devrait activement mobiliser des ressources et mobiliser des fonds pour en acheter. Il a également suggéré que le ministère de la Santé envisage de proposer des mécanismes pour que Hô Chi Minh-Ville puisse mobiliser les ressources sociales pour trouver des fournisseurs de vaccins, et ce sous l'étroite supervision du ministère de la Santé.
Dans le même temps, le secteur de la santé doit préparer des scénarios en cas d’infections trop importantes. Il faut aussi mettre en œuvre une politique de soutien aux employés de toutes les PME. Le secteur de l'industrie et du commerce doit mettre en place un plan d’urgence pour les fournitures essentielles afin d'assurer l'approvisionnement au cours des six prochains mois, notamment pour les lieux d’isolement sanitaire.
Distanciation sociale
Auparavant, le 27 mai, le président du Comité populaire de Hô Chi Minh- Ville, Nguyên Thành Phong, a dirigé une réunion en ligne entre le Comité de pilotage de la prévention et du contrôle du COVID-19 et les sous-comités populaires.
Le président du Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville, Nguyên Thành Phong, s'exprime lors d'une réunion sur la lutte contre le COVID-19. |
Photo : Xuân Tinh/VNA/CVN |
Le président du Comité populaire municipal Nguyên Thành Phong a déclaré que la situation épidémique était imprévisible. Le 25 mai, le pays avait enregistré 444 nouveaux cas en une seule journée. Au cours des dix derniers jours, le nombre de cas de transmission communautaire a atteint les trois chiffres.
Du 27 avril à aujourd'hui, le pays a enregistré plus de 3.000 infections. Depuis le début de la quatrième vague épidémique, la ville a mis en œuvre des mesures contre l'épidémie au plus haut niveau. Cependant, le soir du 26 mai, la ville a découvert de nouveaux cas infectés. Il s'agit de la 3e série entre le 27 avril et aujourd'hui.
Nguyên Tân Binh, directeur du Service municipal de la santé, a déclaré qu'à ce jour, Hô Chi Minh-Ville a enregistré 25 cas positifs au COVID-19, liés à la secte religieuse de la Renaissance dans l’arrondissement Go Vâp. Parmi 67 cas F1, 23 étaient négatifs et 44 en attente de résultats. Il y a 336 cas F2 dont 326 négatifs et les dix autres en attente de résultats.
Selon Nguyên Tri Dung, directeur du Centre municipal de contrôle des maladies (HCDC), il y a un cas suspect à l'Hôpital populaire de Gia Dinh, en cours d'attente de résultats ainsi que deux autres cas suspects fréquentant le siège de ladite secte.
Prélever l’échantillon de test de dépistage du COVID-19 à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : Quang Châu/CVN |
En vue de cette série d'infectés, le Dr Nguyên Tri Dung a déclaré que l'agent pathogène est peut-être apparu depuis longtemps et a déjà pu se propager dans la communauté. Actuellement, les F1 se trouvent dans 16 districts, le HCDC et d'autres unités concernées continuent de retracer les autres cas (F1, F2).
Suspendre les activités religieuses
Face à cette situation, Nguyên Duy Tân, directeur du Service municipal des affaires intérieures, a également proposé de suspendre les activités religieuses dans les établissements de croyance et de culte. Les rassemblements ne pourront excéder dix personnes. Les temples et églises ne pourront autoriser à ouvrir leurs portes pour accueillir les visiteurs. Pour les bouddhistes, il leur est recommandé de suivre des prières en ligne et de limiter leurs rassemblements.
Lors de cette réunion, le maire de la ville a demandé de suspendre l'exploitation des restaurants et des hôtels ainsi que des boutiques, des échoppes de rue ainsi que les cérémonies religieuses et de culte. Les services de beauté et les salons de coiffure doivent également suspendre leurs activités.
Face à l’évolution compliquée de l'épidémie, Nguyên Thành Phong a demandé au Service municipal de la santé de déterminer l’envergure des foyers épidémiques afin de mener une distanciation sociale dans les lieux à haut risque. Il faut contrôler les activités des établissements religieux. Chaque jour, il faut remplir une déclaration médicale pour toutes les visites pour faciliter la traçabilité. De plus, les unités doivent appliquer strictement le régime de service en continu et assurer une communication fluide entre toutes les unités.
Quang Châu/CVN
* Article publié dans le cadre de la mise en œuvre de l'arrêté gouvernemental 84/NQ-CP daté du 29 mai 2020 sur les mesures à remédier aux difficultés dans la production et les affaires commerciales, à doper le déblocage des investissements publics et à assurer la sécurité sociale dans le contexte de la pandémie de COVID-19.