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Dà Nang demeure une destination sûre pour les touristes. |
Photo : Lê Lâm/VNA/CVN |
Julia Parra est arrivée à Hanoï début février pour enseigner l'anglais à titre bénévole dans un centre d’apprentissage d’anglais. Malheureusement, cet établissement a fermé en mars à cause de la pandémie de COVID-19. Les autres volontaires sont rentrés chez eux et Julia n'a pas pu réserver de billet retour pour l'Espagne étant donné la fermeture progressive des aéroports.
À la suite de l’apparition du 17e patient positif du SRAS-CoV-2 à Hanoï le 6 mars, la plupart des hôtels et restaurants ont fermés. Le 15 mars, Julia a pris l'avion pour Dà Nang où elle avait loué un appartement pour un mois. Malgré son retour prévu au départ de Hô Chi Minh-Ville le 9 avril, la jeune femme n’a pas pu rentrer chez elle car les vols faisant escale en Russie ont été annulés afin d’éviter la propagation du COVID-19.
Par ailleurs, Julia avait contacté l'ambassade d'Espagne pour leur demander de l’aide. Cependant, comme de nombreux Espagnols, elle s’est retrouvée bloquer ne disposant d’aucun moyen pour revenir dans son pays natal. Julia doit prendre son mal en patience. Toutefois, elle reste optimiste et rassure ses parents quotidiennement sur la situation.
Quant à Lee Woo-jin, un touriste sud-coréen, son activité professionnelle nécessite de fréquents déplacements entre la République de Corée et Hô Chi Minh-Ville. Lorsque la situation en Corée du Sud a commencé à devenir sérieuse, il a décidé de rester au Vietnam et de louer un appartement à Da Nang. Depuis l’entrée en vigueur de la distanciation sociale du 1er au 15 avril, il limite ses sorties. "Si je dois aller quelque part, je n’oublie jamais de porter un masque. Je me rends compte que les habitants vietnamiens prennent conscience de l’importance de ces mesures de prévention. Je dois avouer que cela me rassure", a-t-il affirmé.
Cependant, le souci majeur pour ces touristes est la date de validité de leur visa vietnamien. Selon Huynh Duc Trung, chef du Bureau de l’office de tourisme de Dà Nang, il suffit pour le voyageur de faire appel à son ambassade ou au consulat général pour demander la prolongation de son séjour. Cela est possible jusqu’au 30 avril.
Par ailleurs, l'établissement qui accueille des touristes se doit de saisir leurs informations personnelles telles que la date de naissance, la nationalité, le numéro de passeport, l’itinéraire effectué dans le pays et le numéro du vol à destination de Dà Nang. Pendant leur séjour, l'hôtel doit surveiller la santé de ses clients et prendre les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité de tous. Tout le monde doit porter un masque et garder une distance de 2 mètres dans les pièces communes. En cas de symptômes, l'établissement doit contacter immédiatement le Centre de contrôle des maladies ou la hotline du ministère de la Santé et suivre scrupuleusement les instructions de quarantaine.
Huong Giang/CVN