>>Le Vietnam et l’UE renforcent leur coopération dans l’agriculture
>>Une force de réaction rapide pour l’hygiène alimentaire
>>Donner un meilleur accès aux produits alimentaires sûrs
>>Le Vietnam doit innover dans le contrôle de l'hygiène alimentaire
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| Camilla Bjelkas (gauche), responsable de la culture à l’ambassade de Suède, s’exprime lors du premier DiploHack sur la sécurité sanitaire des aliments tenu le 14 décembre à Hanoï. |
Ayant pour thème «Confiance dans la chaîne alimentaire», le DiploHack s’est déroulé le 14 décembre dans la capitale vietnamienne. Un événement organisé par les ambassades de Suède, des Pays-Bas et du Danemark. Au menu des discussions : les préoccupations des gens au sujet de la qualité des aliments qu’ils achètent et consomment.
Les experts ont dit que pour connaître la qualité de la nourriture, les consommateurs doivent avoir des informations sur où et comment la nourriture est produite, comment elle a été manipulée et devrait être utilisée, mais aussi sur comment les choses peuvent mal se dérouler au cours de n’importe quelle étape de la production, le stockage, et même la cuisine et le service. L’amélioration de la transparence et du flux d’information aidera les gens à prendre des décisions éclairées sur ce qu’ils mangent.
Au Vietnam, il est cependant difficile d’accéder à l’information sur les aliments. Le DiploHack a notamment abordé les questions suivantes : qui devrait être responsable de fournir l’information ? Dans quel format et par quels moyens ? Que faut-il faire pour que les gens fassent confiance aux informations qu’ils reçoivent ?
Contrôles + traçabilité = sécurité
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| Des participants lors du premier DiploHack. |
D’après Arie Veldhuizen, conseiller chargé de l’agricole à l’ambassade des Pays-Bas : «Une chaîne de valeur garantit que la nourriture est sûre +de la ferme aux baguettes+. Toutes les parties concernées devraient être liées entre elles et toutes les procédures devraient être irréprochables en termes de traçabilité et strictement supervisées», a-t-il dit.
Camilla Bjelkas, responsable de la culture à l’ambassade de Suède, a déclaré que dans son pays, il y a les agences gouvernementales chargées de surveiller l’origine des produits alimentaires. «En parallèle aux contrôles, ces organisations devraient assurer que les producteurs respectent strictement les règlements juridiques. En Suède, l’Agence nationale de l’alimentation est responsable de promulguer les textes juridiques et de contrôler les produits alimentaires», a-t-elle précisé.
Pour sa part, Nguyên Van Thuân, un fonctionnaire du ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural, a déclaré que les consommateurs vietnamiens se préoccupaient de plus en plus des questions de sécurité sanitaire des aliments et qu’ils recherchaient toutes les informations possibles sur Internet. «Ce changement d'attitude a incité les services concernés à augmenter davantage leur surveillance», assure-t-il.
Et d’annoncer que le Vietnam a publié les documents juridiques, les politiques sur cette question ainsi que les politiques prioritaires susceptibles d’encourager la production des produits alimentaires sûrs. De plus, le pays a lancé la stratégie nationale en la matière à l’horizon 2020 et sa vision 2030.
| Les DiploHacks sont une nouvelle façon de rassembler la société civile, les industries, les étudiants, les experts en technologies de l’information et les diplomates pour faire des remue-méninges et proposer de nouvelles idées pour répondre aux questions importantes dans la société. |