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| Alexandre Bouchot, conseiller agricole de l'ambassade de France au Vietnam, le 25 octobre à Hanoï. |
| Photo : VOV/CVN |
Après la pomme et le kiwi, nous avons finalisé avec le PPD (Plant Protection Department) du ministère de l'Agriculture et du Développement rural un accord pour pouvoir faire entrer des pommes de terre de consommation sur le sol vietnamien, et même pouvoir annoncer cette ouverture du marché à l'occasion de la visite du secrétaire d'État au Commerce extérieure en mi-novembre. Et effectivement, nous sommes assez heureux de pouvoir faire profiter les consommateurs vietnamiens de la qualité de pommes de terre que nous avons en stock.
VOV5 : Quel regard portez-vous sur le marché de la pomme de terre du Vietnam ?
Il y a une consommation grandissante de pomme de terre au Vietnam. Les modes de consommation changent, en particulier tout ce qui est chaîne de restauration rapide où il y a plus de consommation de frite par exemple. Donc, il y a une évolution, une demande grandissante de pomme de terre. Le Vietnam importe déjà plus de 80.000 tonnes de pomme de terre par an, essentiellement de Chine. Et des origines telles que celles que la France peut procurer vont certainement susciter l'intérêt des consommateurs vietnamiens notamment parce que nous avons avec notre savoir-faire en matière de sécurité sanitaire des produits de qualité. Nous faisons attention à ce que l'ensemble de la chaîne de fabrication, depuis la semence jusqu'à l'assiette du consommateur vietnamien, puissent être garanti du point de vue sanitaire.
VOV5 : Pourriez-vous parler un peu plus des variétés de pommes de terre françaises ?
En France, nous avons plus de 400 variétés inscrites au catalogue. Elles sont des variétés adaptées en fait au mode de consommation. Nous avons des variétés qui sont destinées à être bouillies, d'autres destinées à être frites ou à être consommées en chips. Nous avons toutes les variétés possibles pour tous les usages possibles. Et pareillement, nous avons des variétés qui sont adaptées aux terrains sur lesquels nous souhaitons les introduire.
VOV5 : Êtes-vous satisfait des exportations de pommes et de kiwis vers notre pays ?
Oui, ce sont deux marchés que nous avons pu ouvrir récemment. Si l'on prend l'exemple de la pomme, on est effectivement très satisfait puisque depuis juillet 2015 qui est la date d'ouverture, les ventes ont progressé de manière significative, et sur la campagne précédente de novembre 2016 à avril-mai 2017, nous devrions avoir vendu autour de 3.000 tonnes, ce qui représente en un an quasiment le même volume que les pommes que nous vendons tous les ans à Singapour depuis quelques années.
VOV5 : Avez-vous pensé à exporter au Vietnam d’autres produits agricoles français ?
Effectivement, il y a beaucoup de produits français qui pourraient intéresser les consommateurs vietnamiens, je pense notamment aux cerises, aux prunes... C’est d’ailleurs le prochain dossier que nous allons défendre auprès des autorités vietnamiennes qui cherchent à protéger leur territoire de manière tout à fait scientifique et rationnelle des maladies que nous pourrions importer. Nous avons obligation de présenter un système de production sûr et non contaminant.
VOV5 : Où peut-on trouver et acheter des fruits français ?
C'est l'occasion pour moi de vous évoquer les opérations «Semaines françaises» qui vont avoir lieu tout le mois de novembre dans la cadre d' «un Mois en France » au Vietnam en matière d'agriculture et d'agroalimentaire. Nous avons voulu concentrer toutes nos activités sur ce mois de novembre. Pour trouver des produits français, je commande à tous les consommateurs vietnamiens de se rendre dans leur circuit de grande distribution classique parce qu'on a huit chaines de distribution qui participent aux «Semaines françaises». Pour avoir la liste et plus d'informations, le mieux est d'aller voir le site Internet et la page Facebook de l'ambassade de France au Vietnam.
VOV/VNA/CVN