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Hoàng Duc Binh lors du procès. |
Lors du même procès du 6 février, le complice de Hoàng Duc Binh, Nguyên Nam Phong, 38 ans, de la commune de Son Hai, district de Quynh Luu, province de Nghê An, a été condamné à deux ans de prison pour avoir résisté à des fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions.
Duc Binh, résidant dans la commune de Hung Trung, district de Hung Nguyên, province de Nghê An, a participé à certaines organisations, groupes et associations politiques d'opposition comme "NoU Sai Gon", et "Mouvement des travailleurs vietnamiens".
Le 25 décembre 2015, Duc Binh a distribué des prospectus pour appeler au "Syndicat indépendant". Il avait alors été arrêté et placé en garde à vue pendant 24 heures, avant d'être sanctionné d'une amende de 24 millions de dôngs pour infraction à la réglementation sur l'édition, l'émission et le recel de documents non autorisés. Il s'est ensuite enfui à Nghê An sans régler son amende.
Après son retour à Nghê An, Duc Binh a utilisé Facebook pour diffuser des informations et des documents diffamant le régime et encourageant le pluralisme et le multipartisme.
En tant que vice-président du "Mouvement des travailleurs vietnamiens", Duc Binh a créé l'"Association des pêcheurs du Centre" en vue de mobiliser des forces, entraîner les pêcheurs du Centre à participer à cette association, et inciter à des manifestations en suite de l'incident écologique survenu dans la région.
Le matin du 14 février 2017, Duc Binh, Nam Phong et environ 300 personnes ont quitté la paroisse de Song Ngoc dans le district de Quynh Luu pour se rendre dans le district Ky Anh de la province centrale de Hà Tinh sous prétexte de déposer une plainte contre Formosa Company.
Avec des bannières, la foule a voyagé par différents moyens de véhicules, provoquant des embouteillages. Cependant, Duc Binh a demandé à Nam Phong, le conducteur, d'ignorer les instructions des policiers de la circulation qui travaillaient pour assurer la circulation. Leur voiture s'est alors arrêtée sur la route nationale 1A, bloquant sérieusement le trafic sur plusieurs kilomètres. Binh a incité Phong à "résister à des fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions".
À l'agence d'enquête et au tribunal, Binh a admis qu'il utilisait son téléphone mobile pour diffuser en continu ce qui s'était passé et qu'il avait posté des commentaires sur son compte Facebook. Il a abusé des droits de liberté d’expression pour calomnier et déformer le fait et diffamer la police.
Il a également appelé les Facebookers à suivre, publier et partager les commentaires pour diffamer l'administration et la police. Ses actes ont gravement affecté le prestige, l'honneur et les intérêts de la police de Nghê An en particulier et de la police populaire en général, suscitant de mauvaises opinions tant au pays qu'à l'étranger.
VNA/CVN