Des ménages de Trà Vinh plantent des forêts pour prévenir l’érosion côtière

Des ménages de la province de Trà Vinh dans le delta du Mékong plantent depuis plusieurs années des forêts côtières protectrices pour empêcher l’érosion et gagner leur vie.

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Photo : VNA/CVN

Nguyên Vu Phuong, chef du sous-département de la protection des forêts de la province, a déclaré que les districts côtiers de Câu Ngang, Châu Thanh et Duyen Hai et la ville de Duyên Hai avaient planté 625 ha de nouvelles forêts de protection depuis 2015.

La province compte désormais plus de 9.200 ha de forêts protectrices dans les zones côtières, principalement des mangroves. Elles aident à atténuer les vents forts et les vagues, à protéger les zones côtières de l’érosion et à fournir des moyens de subsistance aux habitants locaux.

Sur ces 9.200 ha, environ 4.000 ha de mangroves sont plantés par des foyers qui élèvent des crevettes tigrées noires de façon extensive et d’autres espèces aquatiques. Le modèle crevette-élevage forestier est durable et protège l’environnement.

Selon Trân Thanh Nhan, vice-directeur du Conseil de gestion des forêts de protection de Trà Vinh, les foyers qui plantent des mangroves dépensent peu de capitaux d’investissement et réduisent les risques associés à l’élevage de la crevette causés par les conditions météorologiques, l’environnement et les maladies.

Le modèle crevette-élevage forestier convient aux ménages qui n’ont pas assez d’argent pour investir dans des méthodes d’élevage intensif.

Le modèle produit des crevettes biologiques, appréciées des consommateurs nationaux et étrangers, vendues 15 à 20% plus cher que celles élevées selon des méthodes intensives.

Huynh Van Phong possède 4 hectares dans la commune de Hiêp Thanh, dans la ville de Duyên Hai, où il élève environ 50.000 crevettes tigrées noires et 6.000 crabes de boue par an. Il n’achète que des crevettes et des alevins de crabe, et n’a pas besoin d’acheter de nourriture car ils mangent de la nourriture naturelle dans la mangrove.

Il gagne de cet élevage un revenu moyen de 200 millions de dôngs par an. Phong élève également dans la mangrove d’autres espèces aquatiques comme palourdes et coques de sang, gagnant des dizaines de millions de dong par an supplémentaires.

Nguyên Vu Phuong a déclaré que la province avait alloué 5.127 ha de forêts de protection à 4.241 ménages et cinq organisations.

"L’attribution des forêts aux ménages a amélioré la sensibilisation à la protection des forêts dans la communauté et réduit les violations des règlements de protection des forêts", a-t-il déclaré.

En plus d’offrir un soutien financier pour la protection des forêts, la province a fourni des fonds aux ménages chargés de la protection des mangroves pour élever des espèces aquatiques. L’élevage offre un revenu de 40-50 millions de dôngs par hectare et par an.


CPV/VNA/CVN

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