>>La Grèce obtient la perspective d'argent frais et une bouffée d'oxygène de la part de la BCE
L’histoire de la Grèce donne aux pays membres de l’ASEAN une bonne leçon sur leur processus d’intégration économique. C’est ce qu’a affirmé le directeur du Centre d’études de l’Asie du Sud-Est, Arisman.
On peut tirer des enseignements très utiles de cette crise. L’Union européenne, dont l’intégration économique est très profonde, rencontre beaucoup de difficultés pour résoudre la crise financière de la Grèce. Dans une telle crise, l’alliance monétaire et la monnaie commune ne donnent pas forcément de garantie aux pays membres. La sécurité monétaire de chaque pays doit se fonder d’abord sur la capacité de ce pays lui-même.
Concernant l’ASEAN, l’intégration économique a une signification importante pour les producteurs régionaux et pour l’intégration monétaire. Le problème n’est pas évident pour les pays membres de l’ASEAN car leur niveau de développement économique n’est pas homogène. De cette réalité, les préparatifs des bases du marché financier sont très importants pour le processus d’intégration monétaire et le lancement d'un marché monétaire, d’après le directeur du Centre d’études de l’Asie du Sud-Est.
Autre point remarquable, la crise financière, provenant de l’instabilité régionale ou globale, doit être gérée dans le cadre de la coopération régionale et des efforts de chaque pays. Et chaque pays membre doit équilibrer ses propres intérêts avec ceux de la région.
Les pays de l’ASEAN doivent construire une économie solide répondant pleinement aux besoins de leurs populations, évitant une dépendance trop forte de prêts étrangers, a souligné Arisman.
Dans le pays, les Grecs ont massivement retiré leur argent des banques, un "bank run" qui justifie la mise en place d'un contrôle des capitaux. Photo : AFP/VNA/CVN |
L’histoire de la Grèce donne aux pays membres de l’ASEAN une bonne leçon sur leur processus d’intégration économique. C’est ce qu’a affirmé le directeur du Centre d’études de l’Asie du Sud-Est, Arisman.
On peut tirer des enseignements très utiles de cette crise. L’Union européenne, dont l’intégration économique est très profonde, rencontre beaucoup de difficultés pour résoudre la crise financière de la Grèce. Dans une telle crise, l’alliance monétaire et la monnaie commune ne donnent pas forcément de garantie aux pays membres. La sécurité monétaire de chaque pays doit se fonder d’abord sur la capacité de ce pays lui-même.
Concernant l’ASEAN, l’intégration économique a une signification importante pour les producteurs régionaux et pour l’intégration monétaire. Le problème n’est pas évident pour les pays membres de l’ASEAN car leur niveau de développement économique n’est pas homogène. De cette réalité, les préparatifs des bases du marché financier sont très importants pour le processus d’intégration monétaire et le lancement d'un marché monétaire, d’après le directeur du Centre d’études de l’Asie du Sud-Est.
Autre point remarquable, la crise financière, provenant de l’instabilité régionale ou globale, doit être gérée dans le cadre de la coopération régionale et des efforts de chaque pays. Et chaque pays membre doit équilibrer ses propres intérêts avec ceux de la région.
Les pays de l’ASEAN doivent construire une économie solide répondant pleinement aux besoins de leurs populations, évitant une dépendance trop forte de prêts étrangers, a souligné Arisman.
VNA/CVN