>>Hô Chi Minh-Ville : un quartier animé pour la mi-automne
>>Fête de la mi-automne: vitalité des jouets traditionnels
>>Les rues des lanternes à Hô Chi Minh-Ville
>>Les lanternes traditionnelles vietnamiennes attirent le chaland
Une effervescence lors des jours avant la Fête de la mi-automne dans la rue Luong Nhu Hoc, à Hô Chi Minh-Ville. |
Ses magasins restent ouverts jusqu’à tard le soir. "Cette année, les clients ont une préférence pour les lanternes traditionnelles", estime un commerçant. Celles-ci sont fabriquées par de nombreuses familles des 5e et 11e arrondissements à l’approche de la pleine lune. Chacune en produit entre 2.000 et 3.000 unités en moyenne.
Ornées de toutes sortes de motifs, ces lanternes traditionnelles épousent des formes variées dont les plus populaires sont le poisson, l’étoile ou encore le papillon. "Nous fabriquons aussi des pièces de grande taille que les clients peuvent commander à l’avance. Nos prix tournent autour de 350.000 dôngs chacune", informe Mme Phung, propriétaire d’un magasin.
Cependant, les lanternes électroniques font de la concurrence aux artisans. Elles coûtent très peu cher, entre quelques dizaines et une centaine de milliers de dôngs par pièce.
Pandémie oblige, le nombre de clients reste limité cette année, constate le propriétaire d’une boutique en activité depuis une dizaine d’années. Les années précédentes, la foule était au rendez-vous.
Bravant le risque, Minh Tâm, un habitant du 3e arrondissement, est là, lui, pour la deuxième année consécutive. "Juste pour profiter de cette ambiance de fête et photographier la rue des lanternes dans toute sa splendeur", explique-t-il.
Un large choix de lanternes traditionnelles. |
Des lanternes en papier cellophane. |
Les lanternes traditionnelles ont toujours la cote. |
On vient dans la rue des lanternes pour acheter mais aussi pour s’y prendre en photo. |