Des horticulteurs touchés par les caprices du climat

Comme dans le Nord, le climat ne soutient pas les horti-culteurs du Centre et de la partie Ouest du Sud. Conséquences des pluies de contre-saison et des vagues de froid, les rendements ne sont pas bons et les prix des fleurs et des plantes d'ornement flambent.

Avec les caprices du climat, c'est l'escalade des prix dans la partie Ouest du Sud. Quelques exemples : le prix des petits pieds d'abricotier a augmenté de 25-30% par rapport à la même période 2008 et celui des chrysanthèmes, de 40-50%.

Même constat dans le 8e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville, un quartier particulièrement bien achalandé en fleurs et plantes pendant la période du Têt. Depuis plus d'une semaine, les fleurs sont là, les clients également. Mais, tous déplorent l'augmentation générale des prix. Les commerçants prévoient d'ailleurs une augmentation de 30-50% pour les plantes et fleurs domestiques et de 70-100% pour les produits importés.

"Les pluies de contre-saison de fin décembre dernier et les caprices climatiques demandent aux horticulteurs des efforts supplémentaires, de nombreuses plantes sont touchées d'épiphyties. Conséquence : les plantes à fleurs qui s'épanouissement les jours du Têt rapporteront des bénéfices plus importants que celles d'ornement", souligne Lam, un propriétaire de vergers à Sa Dec (province de Dông Thap, Sud).

Dans les villages d'horticulteurs du Centre (Dà Nang, Hôi An, etc.), la situation est plus dramatique. À cause du froid et des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région, les rendements ne sont pas bons. Les habitants de la ville de Dà Nang et de ses environs se sont retrouvés sous la pluie pendant 15 jours et les conséquences ont été dramatiques pour les plantations.

"Au moment de l'épandage des engrais, les champs se sont retrouvés inondés. Résultat : 90% des terres ont été abandonnées. Les pertes s'élèvent à 40-50 millions de dôngs pour chaque famille", fait savoir Nguyên Huân, horticulteur de la commune de Hoà Phuoc, dans le district de Hoà Vang, où plus de 300 familles pratiquent la culture de fleurs sur 17 ha.

Et le marché de Hanoi

À Hanoi, les marchés aux fleurs devraient donc être achalandés par les variétés de fleurs en provenance de Dà Lat, mais surtout de Chine et de Thaïlande. Pour faire face à la demande, la compagnie Dalat Hasfarm va augmenter ses livraisons de fleurs vers la capitale de 20-25%, fait savoir Hà Binh Minh, représentant en chef de la compagnie à Hanoi. De son côté, la compagnie Dia My coopère actuellement avec l'Institut des légumes et fruits du Vietnam pour cultiver quelque 12.000 bulbes de lys sur 3 ha, des phalaenopsis sur 1.000 m², sans oublier le millier d'orchidées soignées dans le district de Gia Lâm (Hanoi).

Grâce à cette coopération, Dia My mettra sur le marché 3.000-4.000 phalaenopsis à l'occasion de ce Têt lunaire.

Quê Anh/CVN

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