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Privilégiant l’application des mesures pour développer des segments de pointe du Vietnam comme la culture du riz, de la canne à sucre, des arbres fruitiers... ou encore de l’élevage, il a réuni de nombreux agronomes et gestionnaires de l’Institut des sciences et des techniques agricoles du Sud, de l’Institut de recherche en riziculture du delta du Mékong, de l’Institut de recherche en fruiticulture du Sud, et de l’Institut de recherche sur la canne à sucre, outre les administrations concernées.
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| Colloque consacré à la “Présentation d’avancées techniques au service du Projet de restructuration du secteur agricole et de l’édification de la Nouvelle ruralité au Sud”, le 22 octobre à Hô Chi Minh-Ville. |
Selon le rapport rendu public par le Centre d’encouragement de l’agriculture, en trois années d’application du programme national d’édification d’une Nouvelle ruralité, le pays a recensé 185 communes répondant aux 19 critères de la Nouvelle ruralité, et près de 600 autres en ayant atteint de 15 à 18.
Concernant le critère de réduction de pauvreté défini par le gouvernement pour la période 2011-2015, le revenu per capita devrait atteindre le seuil de 400.000 dôngs/mois en zone rurale, et de 500.000 dôngs en zone urbaine. Afin de parvenir à cet objectif, selon le Docteur Mai Thành Phung, directeur adjoint du Centre d’encouragement de l’agriculture, il faut introduire les technologies dans la production, de sorte qu’en 2015, chaque ménage puisse bénéficier de revenus de 130 millions de dôngs par an.
Mécanisation agricole
Les localités ont reçu pour recommandation de continuer d’appliquer les modèles de production efficients répondant aux normes Vietgap ou GlobalGap, de sélectionner différentes variétés de plantes de rendement élevé en appliquant les progrès de la science. Elles doivent également poursuivre la mécanisation agricole et renforcer les relations entre les différents acteurs impliqués dans la chaîne agricole, comme les producteurs, les scientifiques et les commerçants et distributeurs.
Dans la perspective d’un élevage durable, le Docteur Nguyên Ngoc Hai de l’Université agro-sylvicole de Hô Chi Minh-Ville a fait remarquer qu’aujourd’hui, les éleveurs ont exploité les aliments nutritionnellement riches pour améliorer le rendement de leurs exploitations. De même, les produits minéraux et organiques biologiques remplacent de plus en plus les engrais chimiques. Enfin, les éleveurs vietnamiens ont commencé à utiliser des antibiotiques à long effet, réduisant ainsi le nombre d’injections et donc le stress pour leurs animaux.
À cette occasion, bon nombre de modèles de production efficients ont été présentés par les représentants des services et des administrations, ainsi que par des compagnies spécialisées dans la production agricole.
Texte et photo : Truong Giang/CVN