>>La lutte anti-corruption ne connaît pas de "zone interdite"
>>Poursuite du renforcement de la prévention et de la lutte contre la corruption
>>Créer des bases juridiques pour une lutte efficace contre la corruption
Conférence nationale sur la lutte anti-corruption, le 25 juin à Hanoï. |
Photo : Tri Dung/VNA/CVN |
"Le Vietnam est sur la bonne voie pour lutter contre la corruption", a affirmé le professeur Vladimir Kolotov, directeur de l'Académie Hô Chi Minh, relevant de l'Université nationale de Saint-Pétersbourg.
"Le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam (PCV), Nguyên Phu Trong, a raison de dire que la corruption est un envahisseur interne du pays", a-t-il ajouté.
Le professeur Vladimir Kolotov a indiqué en particulier que dans la lutte contre la corruption initiée par le PCV, "il n'y a pas de zone d'accès restreint, ni de cas exceptionnel, même les hauts fonctionnaires sont soumis au devoir de responsabilité disciplinaire et pénale en cas d'infractions".
De son côté, le docteur Vladimir Mazyrin, directeur du Centre de recherche Vietnam-ASEAN de l'Institut de l'Extrême-Orient, relevant de l'Académie des Sciences de Russie, s'est déclaré impressionné par la déclaration du secrétaire général du PCV, Nguyên Phu Trong, selon laquelle "il est trop tôt pour être content des résultats obtenus". Vladimir Mazyrin a souligné qu'"il y a une énorme charge de travail dans la lutte contre la corruption".
La conférence nationale sur la lutte anti-corruption a eu lieu le 25 juin, sous l’égide du secrétaire général du PCV, Nguyên Phu Trong, également chef du Comité national de pilotage de la prévention et la lutte contre la corruption.
Selon un rapport dudit Comité, depuis 2014, des sanctions ont été appliquées pour 840 organisations du PCV avec 58.120 membres du Parti impliqués, dont plus de 2.700 pour des affaires de corruption et de "violation intentionnelle des règles publiques".
VNA/CVN