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Les cinq leaders du projet "Pay it forward". |
Photo : DT/CVN |
Tuyaux pour décrocher une bourse à l’étranger. Formalités d’une lettre de motivation. Maîtrise d’une langue étrangère… Autant de questions concernant les études à l’étranger seront concrètement répondues par une équipe d’étudiants vietnamiens effectuant leurs études dans des écoles prestigieuses du monde. Tous participent au projet "Pay it forward". Comment peut-on donc arranger un rendez-vous avec ces jeunes d’excellence ? Tout simplement : envoyer au moins 200.000 dôngs au programme de lutte contre le COVID-19 par le biais du Comité central du Front de la Patrie du Vietnam.
Trinh Lôc Phúc, 26 ans, de Hanoï, ancien membre du programme d'échange Japon - Asie de l'Est 2017, est l'initiateur du projet. Il a ensuite appelé la participation de quatre amis qui font actuellement leurs études aux États-Unis et en Suisse. "Je souhaite créer des conditions permettant aux étudiants vietnamiens à l’étranger de contribuer efficacement à la lutte contre le COVID-19 du pays", confie-t-il.
La "fanpage" officielle du projet a été inaugurée le 30 mars. Une trentaine de jeunes s'y engagent. Tous sont étudiants ou anciens étudiants expérimentés dans l'apprentissage de langues étrangères, la recherche de bourses d'étude ou d'emplois à l'étranger. Désireux d'unir leurs forces pour soutenir les étudiants vietnamiens tout en contribuant à la lutte contre le coronavirus, ces "mentors" sont prêts à offrir des consultations à ceux qui en ont besoin, les "mentorés". Ils partagent leurs expériences via Facebook, Zoom, Google Classrom ou encore Skype, notamment.
Le projet "Pay it forward" a pour but de mobiliser 50 "mentors" et attirer 250 "mentorés" pendant un mois en vue d'un soutien minimum de 50.000 millions de dôngs en faveur du Comité central du Front de la Patrie pour la lutte contre le COVID-19.
"Nous demandons aux +mentorés+ de réaliser un virement bancaire au compte du Front de la Patrie, de faire ensuite une photocopie confirmant ledit transfert et de la présenter au projet", explique Trinh Lôc Phúc.
"Au début, le groupe a rencontré beaucoup de difficultés pour le déploiement du projet. À cause notamment du décalage horaire entre le Vietnam, les États-Unis et la Suisse. Afin de pouvoir travailler ensemble, les membres doivent parfois travailler de nuit", partage-t-il.
"Lorsque Lôc Phúc nous a partagé l’idée de son projet, nous étions très emballés. L’avantage de ce projet, c’est l’accord parfait des cinq membres et notre détermination pour son succès", insiste Phuong Thanh, étudiante de l'UBIS University (University of Business and International Studies) à Genève.
Vân Anh/CVN