Des étudiants sans vacances d’été

Les vacances d’été sont une période de congé pour les étudiants. Pourtant, plusieurs d’entre eux ont décidé de profiter de ce temps libre pour trouver un job étudiant ou se lancer dans des activités bénévoles au service de la communauté.

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Un job étudiant apportera aux étudiants une rémunération supplémentaire. Il s’agit également d’une bonne occasion d’accumuler des expériences pour leur future vie professionnelle. En quelques clics sur les sites d’emploi, les étudiants peuvent trouver un job saisonnier pour leurs vacances d’été. Les sites facilitent le choix en classant les emplois par type, horaire et rémunération.

Deux étudiants travaillent pour un restaurant.


Â
gé de 23 ans, Nguyên Gia Thiêu, étudiant de l’Université de technologie de Hô Chi Minh-Ville (Hutech), exerce un métier d’été depuis 3 ans. "Je suis né à Hà Tinh. À cause de mes difficultés économiques, je ne rentre pas chez moi lors du Têt", raconte-t-il. Dès la première année universitaire, il a pris des cours particuliers. Lors des vacances d’été, il profite de tout son temps libre pour occuper plusieurs emplois différents. Le matin, il est serveur dans un café; l’après-midi, il travaille pour un fast food et le soir, il devient chauffeur de moto-taxi. "Ma journée dure de 06h00 du matin jusqu’à minuit. Je gagne environ 4-5 millions de dôngs par mois. J’utilise cette somme pour payer le loyer et pour mes autres dépenses quotidiennes", explique le jeune homme.
Comme Gia Thiêu, Nguyên Thi Thanh Huong, 21 ans, étudiante de l’Université d’économie de Hô Chi Minh-Ville, a également exercé de nombreux métiers comme réceptionniste ou serveuse dans les restaurants et cafés. Actuellement, elle est caissière dans un restaurant de thé au lait. "Chaque job m’enrichit avec une expérience différente et me pose également des difficultés. D’après moi, ce passage est nécessaire pour que les étudiants aient déjà un pied dans le monde du travail", conclut-elle.
Les pièges de l’escroquerie
En tenant compte du besoin des étudiants, les centres d’emploi lancent régulièrement des séries d’emplois rémunérés, du moins en apparence... Dans une impasse de la rue An Duong Vuong, arrondissement de Binh Tân, Hô Chi Minh-Ville, se masse une centaine d’agences de ce type.

Un job étudiant aide les jeunes à accumuler les expériences.
Photo: Vân Anh/CVN

Vo Trà My, étudiante en 2e année à l’Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville, est allé dans un centre dont nous tairons le nom. Elle a payé 100.000 dôngs de frais d’intermédiaire pour un poste de vendeuse dans une entreprise de cosmétique. Selon les intermédiaires, le travail de Trà My est simple. Elle sera présente dans les lieux publics comme dans les centres commerciaux et les supermarchés pour vendre directement sur place. Pour chaque produit vendu, les agents bénéficient d’une prime.
Séduite par cette proposition, elle continue de payer 80.000 dôngs pour remplir les formalités administratives nécessaires pour devenir employée et 120.000 dôngs pour acheter le catalogue des produits. Pourtant, en 2 semaines, elle n’a rien vendu, le prix étant trop élevé. "Je suis obligée d’abandonner ce travail et ne peut pas demander le remboursement des sommes versées", déplore-t-elle.
Plus chanceux, Lê Van Tinh (20 ans de la province d’An Giang) a évité les pièges de l’escroquerie des centres d’emploi. "Le recruteur demande une cotisation de 160.000 dôngs pour acheter les uniformes. Le travail consistait en la vente de produits cosmétiques pendant quatre heures par jour pour un salaire de 3 millions de dôngs par mois. J’ai refusé", raconte Lê Van Tinh.
"Nous avons réussi à aider plus de 400 étudiants à trouver un emploi", souligne Nguyên Trong Hoàng, représentant du Centre d’assistance aux élèves et étudiants de Hô Chi Minh-Ville. "Pour éviter les risques, les étudiants doivent s’adresser à des centres prestigieux de la ville. Il faut signer des contrats avec les recruteurs. Le plus important, les étudiants ne doivent payer aucun frais. Toutes les présentations sont gratuites", affirme Nguyên Trong Hoàng.
Les étudiants et la responsabilité sociale

Beaucoup de jeunes se lancent dans les acitivtés de volontariat.
Photo: Pham Kiên/VNA/CVN

Lors des vacances d’été, plusieurs étudiants ont décidé de participer aux campagnes de volontariat. Cela fait trois années consécutives que Pham Tiêu Kiêu, étudiante en 3e année de l’Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, ne rentre pas chez elle, dans la province de Tiên Giang. Elle reste à la ville pour participer aux campagnes de volontariat. "Lorsque j’ai participé aux concours d’entré à l’université à Hô Chi Minh-Ville, j’ai bénéficié des aides efficaces des volontaires. Depuis lors, je les admire et veux devenir comme eux", confie Pham Tiêu Kiêu.
Lê Hông Thao, étudiante en 2e année de l’Université des cadres de Hô Chi Minh-Ville, est devenue tutrice en faveur des enfants des ouvriers en situation difficile dans la ville. "Les activités volontaires m’aident à comprendre profondément la responsabilité des jeunes dans la société", partage-t-elle. "Je trouve que j’ai mûri et je ne suis plus une étudiante timide", poursuit-elle.
Profitant du temps libre des vacances d’été, Dào Nguyên Thi Ân (23 ans, étudiante de l’Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville) collecte des vêtements et fournitures scolaires pour les élèves déshérités. "Ce sont des petites actions mais elles sont significatives. Au début, mon groupe philanthropique comptait 5 membres, il en compte aujourd’hui beaucoup plus", souligne Dào Nguyên Thi Ân.

Uyên Phuong- Ngô Tùng-Vân Anh/CVN

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