Des dirigeants étrangers apprécient l’importance stratégique du RCEP

Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré lundi 16 novembre que la signature de l’accord de partenariat économique global régional (RCEP) tant attendu montrait l’engagement commun de la région à s’ouvrir au commerce et à l’investissement, malgré les défis du COVID-19.

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Le Premier ministre australien Scott Morrison s'exprime lors d'un point presse à Canberra.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Notre politique commerciale consiste à soutenir les emplois australiens, à augmenter les opportunités d’exportation et à garantir une région ouverte avec des chaînes d’approvisionnement encore plus solides. Le RCEP s’appuie sur nos succès commerciaux et représente une bonne nouvelle pour les entreprises australiennes", a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison dans un communiqué.

Avec un emploi australien sur cinq dépendant du commerce, le RCEP sera crucial alors que l’Australie et la région commencent à se reconstruire après la pandémie de COVID 19, a souligné le chef du gouvernement australien.

Cet accord couvre la région à la croissance la plus rapide au monde et, à mesure que les économies du RCEP continuent à se développer et que leurs classes moyennes se développent, il ouvrira de nouvelles portes aux agriculteurs, aux entreprises et aux investisseurs australiens, a-t-il ajouté.

Lundi 16 novembre, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré que la conclusion d’accords de libre-échange comme le RCEP était un élément important de la stratégie de relance commerciale de la Nouvelle-Zélande.

Elle a affirmé que l’adhésion au RCEP mettait la Nouvelle-Zélande dans la meilleure position possible pour se remettre des impacts économiques de la pandémie et saisir de nouvelles opportunités d’exportation et d’investissement.

La dirigeante néo-zélandaise a spécifiquement mentionné que les industries primaires et l’éducation néo-zélandaise bénéficieraient directement de l’accord.

Par ailleurs, le président indonésien Joko Widodo a déclaré que la signature de l’accord dimanche 15 novembre avait démontré les engagements de paix et de stabilité ainsi que de prospérité dans la région.

Lors du 4e Sommet du RCEP qui s’est tenu virtuellement, le chef de l’Etat indonésien a souligné que la signature était un moment historique car son processus a pris près d’une décennie après son lancement en 2011, et le premier cycle de négociation a eu lieu en 2013.

Le pacte intensifiera le principe d’un commerce multilatéral ouvert, équitable et bénéfique pour toutes les parties, et donne espoir et vision optimiste sur la reprise économique pour la période post-pandémique dans toute la région, a-t-il ajouté.

Réunissant dix pays membres de l’ASEAN - Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam, et cinq partenaires - Australie, Chine, Japon, République de Corée et Nouvelle-Zélande, ce pacte englobe un marché d’envirion 3,5 milliards de consommateurs, représente environ 30% du PIB mondial et 30% de la population mondiale.


VNA/CVN

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