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Conférence sur la sécurité sanitaire des crevettes destinées à l’export a eu lieu le 5 juillet à Hô Chi Minh-Ville. |
La conférence était essentiellement axée sur l’appel à respecter les normes de sécurité sanitaire des aliments concernant l’élevage et la production de crevettes requises par les marchés importateurs.
«Nous sommes réunis aujourd’hui dans l’objectif de mettre en œuvre de façon synchronique des activités permettant de produire des crevettes saines, de donner des alertes précoces pour trouver des solutions appropriées tout en empêchant la survenue d’épidémies susceptibles d’affecter la qualité de crevettes exportées», a indiqué le Docteur Pham Van Dông, directeur du Département de la Médecine vétérinaire.
Les experts et les gestionnaires des organismes concernés ont rappelé aux services et entreprises les dispositions comme les critères de qualité internationaux en matière d’aquaculture de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale), de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et du Coordinateur SPS (Coordinateur en matière de sécurité et de protection de la santé), ce pour éviter des renvois de lots de produits jugés insécurisés, récemment expédiés par certaines entreprises exportatrices notamment.
Donner des garanties aux importateurs
«La mise en place des chaînes de production de crevettes non contaminées permettra de découvrir et de traiter précocement les échantillons ne répondant pas aux exigences des pays importateurs», a insisté Nguyên Van Long, chef du Bureau des produits aquatiques du Département de la médecine vétérinaire.
À l’heure actuelle, quelque 500 entreprises vietnamiennes sont autorisées à exporter leurs produits en Union européenne. |
Photo : Danh Lam/VNA/CVN |
Et d’ajouter que ledit département a travaillé avec plusieurs organisations internationales en vue de mettre à jour les informations nécessaires sur les produits de faible qualité que les exportateurs domestiques doivent garder sous haute surveillance.
Lê Anh Ngoc, chef du Bureau de qualité du Département de contrôle de la qualité des produits agricoles, sylvicoles et aquacoles (Nafiqad), a, quant à lui, appelé les organismes concernés à renforcer la coopération dans la sensibilisation, la guidance et la surveillance en matière de sécurité alimentaire, tout suscitant les éleveurs à appliquer la bonne pratique de l’élevage.
À l’heure actuelle, quelque 500 entreprises vietnamiennes sont autorisées à exporter leurs produits vers le marché de l’Union européenne. Par conséquent, M. Ngoc a demandé aux exportateurs nationaux d’étudier davantage les réglementations européennes en matière de qualité pour satisfaire les conditions de ce marché exigeant.
En qualité de représentant les entreprises, Truong Dinh Hoe, secrétaire général de l’Association de transformation et d’exportation des produits aquatiques du Vietnam (VASEP), a convenu que la mise en place des chaînes de production de crevettes sûres était indispensable, affirmant qu’il faut porter ce programme au niveau national si le Vietnam ne veut pas perdre des parts de marché dans le segment de la crevette.
«Il faudra adopter des mesures de contrôle des épidémies dans les régions d’élevage. En plus, les organismes compétents devront rendre publique la liste des régions d’élevage contaminées pour que les entreprises fassent le bon choix concernant leur approvisionnement», a lancé M. Hoe.
Et de conclure qu’il est indispensable d’accélérer l’application de ces mesures pour éviter le risque que les marchés prometteurs comme la République de Corée ou l’Australie - qui importent chaque année respectivement pour 300 millions et 80 millions de dollars de crevettes vietnamiennes en moyenne - tournent le dos aux crevettes du pays dans les temps à venir.