Agroalimentaire
Des aliments 100% sûrs d’ici cinq ou trente ans?

La question de l’hygiène et de la sécurité alimentaires sont au cœur des préoccupations des consommateurs. Le 28 décembre, dans la mégapole du Sud, s’est tenu un forum sur le thème "À qui sont destinés les aliments sûrs ?", organisé par le journal Soha, sous l’égide du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

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Le forum “À qui sont destinés les aliments sûrs ?”, le 28 décembre à Hô Chi Minh-Ville.

Le forum "À qui sont destinés les aliments sûrs ?” a vu la participation, entre autres, de représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de l’Association vietnamienne des vendeurs au détail, des scientifiques, des entreprises et des consommateurs.

Bùi Ngoc Hai, journaliste, directeur de Soha.vn, a posé la question sur le temps qu’il faudra attendre avant que les Vietnamiens ne puissent manger des aliments 100% "propres". “Il faudra attendre trente ans”, lui a répondu Phan Anh, représentant des consommateurs vietnamiens. Certains gestionnaires d’organismes compétents ont jugé que cinq ou dix ans étaient envisageables. Idem pour les représentants d’entreprises spécialisées en production bio ou qui souhaitent investir dans ce secteur.

Nous avons perdu trente ans et des milliards de dôngs pour élaborer et appliquer le programme de bonne pratique agricole dans le but de mettre sur le marché des produits bio non préjudiciables à la santé des consommateurs”, a partagé Nguyên Lân Viên, directeur général de la société Vinamit, l’une des rares entreprises vietnamiennes à avoir reçu des certificats européens de production bio. Selon lui, pour réussir, les entreprises spécialisées dans le bio doivent accepter au moins six années sans profits.

Tendance de production bio

Partageant l’idée de Nguyên Lân Viên, Hoàng Nguyên Bao Ngoc, directeur de Nestlé Biên Hoa, a affirmé que Nestlé considère toujours la qualité des produits comme le premier critère pour conquérir le marché mondial. “Notre groupe compte plus de 8.000 spécialistes dans le contrôle de la qualité et, chaque année, nous menons plus de 100 millions de tests”, a-t-il affirmé.

Pour Phan Anh, “il est préférable que la notion d’aliments propres ou sales n’existe plus, et que les aliments sûrs parviennent dans les assiettes de tous les consommateurs, sans exception”.

Selon Dinh Thi My Loan, présidente de l’Association des vendeurs au détail du Vietnam, "la production bio est une tendance à poursuivre, et je suis prête à relier des entreprises admissibles aux critères exigés par les organismes compétents dans les chaînes de distribution".

Nguyên Nhu Tiêp, directeur du Département de contrôle de la qualité des produits agricoles, sylvicoles et aquacoles, a souligné que, ces derniers temps, le gouvernement s’est mis à lutter férocement contre les aliments présentant des risques sanitaires. Il a appelé à une prise de conscience de tous les acteurs économiques sur la nécessité de bonnes pratiques agroalimentaires.


Texte et photo : Truong Giang/CVN

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