>>L'Iran refuse d'être contraint à négocier avec les États-Unis
>>L'Iran s'attaque à la corruption face à la chute de la monnaie nationale
>>Trump prêt à rencontrer les dirigeants iraniens "quand ils veulent"
Donald Trump montre l'ordre de rétablir les sanctions contre l'Iran, signé le 8 mai à la Maison Blanche, à Washington. |
La première vague de nouvelles sanctions entrera en vigueur mardi 7 août à 04h01 GMT (00h01 à Washington). Elle inclura des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des sanctions sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale.
Une seconde phase de sanctions s'abattra en novembre sur le secteur pétrolier et gazier ainsi que la banque centrale.
Déjà sous le coup du plongeon spectaculaire de leur monnaie, les Iraniens se demandent où va désormais mener cette crise entre les deux pays.
Après avoir claqué la porte de l'accord, signé en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances, l'administration Trump ne s'en cache pas: elle compte frapper l'Iran d'une "pression maximale", diplomatique et économique.
Mais le doute demeure sur ses visées à long terme, et sur les risques accrus, ou non, d'un conflit.
Trump et Rohani à New York
À moyen terme, les analystes entrevoient plusieurs scénarios.
Les sanctions et l'isolement diplomatique pourraient pousser le gouvernement iranien à s'asseoir à la table des négociations.
La crise financière et le malaise social pourraient également s'aggraver au point de pousser les dirigeants dehors, tout en risquant également de galvaniser le sentiment anti-américain.
Enfin, le gouvernement iranien pourrait revenir sur ce que Washington désigne comme son "influence néfaste" dans la région.
En attendant, les deux présidents, Trump et Rohani, viendront chacun s'adresser en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.