>>Les dirigeants félicitent les médecins vietnamiens
Le Service de santé de Hanoi veut soigner les patients du mieux possible. |
Photo : Duong Ngoc/VNA/CVN |
Soigner les patients du mieux possible, voici le premier objectif fixé par le système de santé vietnamien. Mais en plus d’améliorer la formation donnée aux médecins, les hôpitaux du pays vont tenter de répondre aux normes de la profession. Le but de ces nouvelles mesures est à chaque fois de satisfaire les patients.
Afin d’améliorer la qualité des établissements sanitaires locaux, et surtout des hôpitaux généralistes situés dans les districts, le Service de santé de la capitale vietnamienne a demandé aux hôpitaux de respecter le projet 1816. Il a donc demandé aux hôpitaux de niveau supérieur d’envoyer en mission leurs médecins dans les hôpitaux situés à l’échelon inférieur, dans les communes et les districts.
L’objectif est de soutenir les médecins des hôpitaux inférieurs et de transmettre leurs compétences de cadres médicaux. Ainsi, l’an dernier, 176 médecins, 41 infirmiers, techniciens médicaux, ainsi que des sages-femmes ont été mobilisés pour travailler périodiquement dans les zones de faible population. Ces conseils ont permis aux médecins d’obtenir de bons résultats. Grâce aux 118 techniques enseignées par les médecins des hôpitaux supérieurs, leurs collègues de l’échelon inférieur ont pu améliorer leurs techniques de travail.
Une surveillance du secteur médical de Hanoi
Le renforcement du contrôle médical est la mesure phare prise par le Service de santé de Hanoi pour améliorer la qualité des services. |
Photo : Duong Ngoc/VNA/CVN |
Cette année, le Service de santé de Hanoi va renforcer le contrôle de la réalisation des règles professionnelles des hôpitaux publics et privés, mais aussi des centres médicaux spécialisés et de ceux situés dans les arrondissements, les districts et les chefs-lieux. Concrètement, on va concentrer la réglementation des dossiers médicaux à propos de la réalisation de la réglementation d’urgences, de soins intensifs et d’antipoison.
En termes des chiffres, l’an dernier, il y a eu plus de cinq millions de personnes qui ont été consultées et soignées (soit plus de 6,7% qu’en 2014). Pour information, les hôpitaux ont donc fait près de 130.000 opérations. Et cette année, pendant les neuf jours de la fête du Têt, 1.200 personnes en moyenne ont tenu une garde hebdomadaire dans les établissements du pays. Les quatre niveaux ont ainsi été respectés (dirigeant, spécialisation, administration - logistique et sécurité). Et en plus de tout cela, on notait au total 41 équipes de secours mobiles avec à leurs côtés des médicaments, des liquides intraveineuses et des ambulances utilisées en cas de traumatisme et d’intoxication.
Un système médical qui espère encore s’améliorer
En vue de l’évaluation des qualités des établissements de santé, le Service de santé de Hanoi a donc contrôlé certains hôpitaux. Mais au-delà de ces efforts pris, il existe toujours des défauts dans ce système médical, notamment dans la consultation et les soins donnés aux patients. Concrètement, les médecins vietnamiens se montrent en règle générale trop sévères dans leur dialogue avec le patient. Et l’attribution des salles d’opérations est souvent mal organisée. De plus, le contrôle de l’infection n’est pas toujours réalisé correctement.
Pour ne pas commettre les erreurs de l’an dernier, le Service de santé de Hanoi a donc prévu des solutions visant à améliorer le système de santé de la capitale. Il compte donc dans un premier temps renforcer les techniques dans les cliniques et paracliniques. Puis, dans un second temps, améliorer le comportement des médecins et assurer la sécurité dans les hôpitaux.
Mai Quynh/CVN