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Dans un centre d'emplois de la province de Phu Yên (Centre). |
Dans un centre d'emplois de la province de Phu Yên (Centre). |
Selon le Département de gestion des travailleurs à l'étranger du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, au seul mois d'octobre 2016, 10.361 travailleurs vietnamiens ont été envoyés à l’étranger, dont 3.679 femmes.
Les marchés principaux
de la main-d’œuvre vietnamienne
C’est Taïwan (Chine) qui est en tête des marchés les plus attractifs pour le personnel vietnamien avec un recrutement de 6.110 personnes. Viennent ensuite le Japon (3.193 personnes), le République de Corée (641), l’Arabie saoudite (267), l’Algérie (103), Macao (27) et la Malaisie (18).
Selon le rapport de l'Association d'envoi de main-d'œuvre du Vietnam (VAMAS), Taïwan reste le marché le plus attrayant pour la main-d’œuvre vietnamienne, mais le nombre d’embauche lors de ces dix premiers mois de 2016 a diminué par rapport à la même période de l’année dernière.
D'après Doan Mâu Diêp, vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, la demande dans cette région a fortement baissé, bien que le ministère ait pris beaucoup de mesures en matière de frais d’envoi de main-d’œuvre pour remédier à cette situation.
Le marché sud-coréen a de nouveau accueilli des travailleurs vietnamiens, mais dans la limite d’un quota de seulement 2.100 personnes.
Le Japon, Taïwan et la République de Corée sont les trois principaux marchés de la main-d’œuvre vietnamienne, a indiqué Doan Mâu Diêp.
L’envoi de personnel est une des mesures importantes prises pour lutter contre le chômage, et fait l’objet d’une attention soutenue de la part du gouvernement vietnamien.
Recherche de nouveaux marchés
Le vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a souligné que la Thaïlande avait commencé à embaucher des travailleurs dans la construction et la pêche côtière. Mais ces deux secteurs de ce pays ne séduisent pas vraiment les travailleurs vietnamiens en raison des salaires plus bas que dans d’autres marchés comme la Malaisie, l’Arabie saoudite, Taïwan, le Japon et la République de Corée. En outre, les conditions de travail sont très rigoureuses dans le secteur de la pêche côtière.
Pour des marchés plus exigeants comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le gouvernement vietnamien a signé des accords d’envoi de main-d’œuvre, mais les quotas pour le Vietnam sont très bas, seulement de quelques centaines de personnes par an.
Le ministère vietnamien du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales a récemment négocié avec l’ambassadeur d'Israël un quota de main-d’œuvre dans les secteurs de la construction et de l’agriculture.
Vân Du/CVN