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Défilé du créateur britannique Craig Green à Londres, le 7 janvier 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le styliste de 34 ans, fasciné par l'uniforme et qualifié par le magazine britannique Vogue d'"un des designers les plus importants du moment travaillant à Londres" et qui a fait des costumes pour le film Alien: Covenant de Ridley Scott en 2017 présentera sa collection le 19 janvier, au dernier jour de la semaine parisienne.
Avec 53 défilés et des dizaines de présentations, Paris confirme son statut de capitale mondiale de la mode dont les Fashion Week deviennent de plus en plus longues et denses attirant chaque saison des jeunes talents du monde entier qui défilent aux côtés des grandes maisons historiques comme Dior, Louis Vuitton ou Hermès.
Mais l'entrée cette année de Craig Green, élu à trois reprises designer de l'année du prêt-à-porter homme par British Fashion Council (BFC) envoie un fort message anti-Brexit d'autant plus que la Camera de la moda italienne et le BFC ont entrepris quelque jours plus tôt une collaboration inédite faisant venir à Milan une partie de la Fashion week de Londres.
"C'est un message que nous envoyons en plein (débat sur le) Brexit : nous, comme entreprises de mode, voulons que nos pays continuent à collaborer", a expliqué Carlo Capasa, le président de la Chambre de la mode italienne.
Réduite, la Fashion Week de Londres a pour sa part célébré le multiculturalisme, à quelques semaines du Brexit.
À Paris, trois autres griffes intègrent le calendrier officiel : Botter, du couple de créateurs néerlandais écoresponsables Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh, également directeurs artistiques de Nina Ricci, l'américaine Rhude qui mélange le streetwear et le punk britannique et la française Rochas homme qui prône une élégance nonchalante.
Sans Hedi, ni Demna
Le Français Jacquemus est de retour sur le calendrier officiel homme ainsi que Givenchy pour qui la créatrice britannique Clare Waight Keller avait signé son premier défilé masculin à Florence en juin 2019.
La très suivie marque française Celine par Hedi Slimane, à l'esthétique gender fluide manquera en revanche à l'appel et présentera un défilé mixte plus tard.
Un autre grand absent est le Géorgien Demna Gvasalia qui a quitté à la surprise générale en septembre sa marque Vetements cofondée avec son frère en 2014 qui compte parmi ses fans Rihanna ou Kanye West.
Vêtements, dont la marque de fabrique était jusqu'à présent des collections aux forts messages politiques et sociétaux à l'esthétique grunge post-soviétique, défilera le 17 janvier pour la première fois sans son créateur star provocateur qui reste toujours directeur artistique de la maison française Balenciaga.
L'Américain Virgil Abloh, la star des millenials, sera-t-il présent et toujours streetwear ? En burn-out, le fondateur de la marque Off-White et directeur artistique des collections homme de Louis Vuitton a fait du télétravail sur les conseils de son médecin et était absent du dernier défilé à Paris.
En novembre, il a posté sur Instagram un selfie dans l'ascenseur du siège de Louis Vuitton à Paris, suggérant qu'il a repris les voyages.
Reste à savoir comment vont évoluer les collections de ce roi du streetwear qui a a prédit la mort de cette tendance dans une récente interview pour le magazine Dazed.
AFP/VNA/CVN