Cultiver les légumes dans le désert africain

Les officiers qui ont fait la mission de maintien de la paix des Nations unies en République Centrafricaine, ont gardé un bon souvenir du premier jardin ou ils ont planté des légumes verts sur la terre stérile. Ils étaient vraiment heureux quand les soldats de l'Oncle Hô ont conquis les conditions climatiques dures et les conditions difficiles ici pour avoir un jardin luxuriant, devant l'admiration des collègues internationaux. C’est comme planter des légumes dans le désert.

Les officiers vietnamiens préparent le terrain.

De sources végétales rares ...

Pour tous les soldats Vietnamiens, le légume vert est l'un des aliments indispensables dans les repas, c’est pour cela qu’ils plantent des légumes. Avec les officiers vietnamiens qui ont travaillé dans la Mission de maintien des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), le manque des légumes verts a été un problème dès les premiers jours ici. Les légumes sont rares et on en trouve que très peu dans le régime alimentaire de la population locale. Le climat d’Afrique centrale est assez dure et chaud et toute la journée ensoleillée. La chaleur est telle qu’elle peut faire fondre les sièges en cuir dans la voiture. Ce phénomène est observe dans les zones arides, infertiles et où il manque de l’eau. Il y a peu de gens qu’ils cultivent des légumes sur leurs terres, ils ont juste planté quelques arbres fruitiers comme la banane et la mangue. Un grand nombre de familles, laissent leurs jardins vides avec les mauvaises herbes tout au long de l'année.

Dans la capitale de Bangui, il a quatre supermarchés qui vendent des légumes, mais les prix à l'importation sont très élevés. Habituellement, le kilo de choux est vendu 3000 XAF – c’est-à-dire l’équivalent de 130.000 VND. Les employeurs de l'ONU ont recommandés de limiter les voyages dans les endroits bondés. Acheter des légumes sur le marché est donc très difficile. Les Officiers Vietnamiens sont heureux quand les légumes poussent dans le jardin fleuri de leur hôtesse, ils en prélèvent une poignée pour la soupe, mais ils sont amer et acres. Danie, un camarade péruvien qui vit dans la même maison, assure qu'il a peur de manger. Ils plaisantaient avec eux en disant qu'ils sont chanceux de ne pas avoir à manger le «lá ngón» (les feuilles ont de fortes toxines mortelles au Vietnam).

Au début à la Mission de l’ONU (MINUSC), les agents doivent louer un hôtel plus d'une semaine avant qu’ils puissent trouver le logement. La maison a été construite pour la location des agents des Nations Unies, un haut mur et des barbelés entourant l'installation ont été construits. En outre, la porte en acier pare – balles ont été testés et validés par les agences de sécurité de la délégation de l’ONU. La Mission de l’ONU a également embauché un garde de sécurité disponible 24h / 24h. Les agents de la mission l’ont loué à un prix très élevés et ils n’ont pas d'autre choix. Toutefois, les officiers Vietnamiens ont accepté avec joie de louer parce qu'ils ont vu des jardins sauvages à l’avant du bâtiment. Depuis lors, ils ont pensé qu'ils auraient un jardin potager sur cette terre.

100% d'autonomie pour la production de légumes

Les semences de légumes sont un élément indispensable pour les officiers Vietnamiens qui travaillent à la Mission de l'ONU. Ils sont toujours conscients qu’il faut une autonomie dans la production de légumes dans toutes les circonstances parce que les légumes sont une source de nourriture importante. S’ils ne mangent pas de légumes verts pendant un certain temps, ils auront la constipation et manqueront de vitamines. Par conséquent, cela réduit l'immunité de l'organisme. Avant d'aller à la Mission de l’ONU, ils ont mis en place un certain nombre de plans pour résoudre ce problème. C’est pourquoi, s’ils n’avaient pas le sol adéquat et un climat trop rude, ils feraient des germes de soja. «En tout temps, les officiers Vietnamiens ne manquent pas les légumes verts», a dit le général Nguyên Chi Vinh - sous-ministre de la Défense. Sur le jardin sauvage d’avant, il y a plein de mauvaises herbes jonchées. Mais, ils doivent convaincre leur hôtesse afin de pouvoir cultiver des légumes, ils se sont engagés à fournir des légumes propres et verts. Ils partageront aussi avec la propriétaire quand ils récolteront des légumes. Ils ont passé le week-end a nettoyé l'herbe, les déchets et le gravier. Leurs collègues pariaient que leurs camarades vietnamiens ne pourraient pas cultiver des légumes sur cette terre.

Le jardin est divisé en huit rangées propres et est chauffé au soleil pour tuer les insectes. Avec les agents Vietnamiens, ils cultivent des légumes pour réaliser le régime d'augmentation de la production de l'Armée populaire Vietnamienne. Par conséquent, avec la confiance des soldats Vietnamiens, ils conquièrent la rudesse du climat et du sol dans en République centrafricaine. Ils ont acheté de la maille de fer pour empêcher les poulets de rentrer. Elle a été envoyée depuis Vietnam vers la République centrafricaine puisqu’à Bangui on ne la vend pas.

Récolter les légumes avec ses camarades.

Au début, ils ont essayé de planter 4 rangées épinards, 3 rangées de légumes frais. Pour le reste, ils ont planté de l'amarante, de la patate douce, du gingembre et de la papaye, etc. ils sont inquiets de voir la chaleur du soleil mais heureux de voir la pluie et de voir les germes de légumes grandir chaque jour. Chaque après-midi à la fin du travail, ils ont ramassent l'herbe ensemble et ont pris soin du jardin potager. Ils considéraient que c’est comme un régime important de jour de travail, celui-ci est amusant et permet de perdre le stress. Normalement, l'eau est très rare et cher. Par conséquent, ils sont réutilisés l’eau pour soigner les légumes. Ils ont acheté le phosphate dans les magasins et l’utilise pour fournir les stimulants aux légumes. Finalement, ils ont été récompensés. Les trois rangées de légumes croissent rapidement ont l'air très verts. Cette zone peut fournir des légumes pour 8 personnes. Le premier repas vietnamien est à base de légumes sautés.

«Les légumes sont si beaux. Vous avez fait des choses incroyables dans un lieu où le climat est rude. C’est admirable !», dit le commandant Zambien Kunda. Beaucoup de gens ont dit qu'ils aimaient le potager des officiers Vienamiens. Le lieutenant-colonel Sherphad du Zimbabwe, a même demandé des semences pour en planter aussi et il les a félicité : «ils ont fait ce que je ne pensais impossible!». Ce compliment fait vraiment la fierté des soldats de l'oncle Ho. Surtout, cette activité contribue à aider les officiers Vietnamiens à supporter les conditions de vie difficiles et les maladies dangereuses et contagieuses à Bangui. C’est également une source d'encouragement pour remplir toutes les missions des Nations Unies et du ministère de la Défense.


Lê Nhu Tiên/CVN
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