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L’association des médicaments et d’un suivi psychologique permet d’obtenir de bons résultats |
Photo : Bích Ngoc/VNA/CVN |
Selon le médecin Quách Thanh Khánh, de l’Hôpital de cancérologie de Hô Chi Minh-Ville, qui a travaillé avec des spécialistes vietnamiens et étrangers pour conseiller les cancéreux et leurs proches, «les besoins des patients sont importants, alors que le nombre de spécialistes dans ce domaine reste trop restreint. En effet, la formation ne répond pas aux besoins des malades».
La situation est identique à l’Hôpital de pédiatrie 1, à Hô Chi Minh-Ville, où a été fondée la clinique psychologique, au sein de laquelle travaillent trois médecins, deux psychologues et un travailleur social. «Nous sommes toujours surchargés», regrette un représentant de cet hôpital.
L’Hôpital de psychopathologie de Hô Chi Minh-Ville a déjà créé le centre de psychologie infantile. L’objectif est de les accompagner face aux difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne ou leurs études, etc.
«La plupart des patients sont hospitalisés trop tard. Ainsi ils passent à côté de la chance de recevoir un traitement convenable», souligne le médecin Quách Thanh Khánh.
D’après le médecin Lâm Hiêu Minh, l’hôpital ne répond chaque année au besoin de suivi psychologique que d'environ 50% des patients, en raison d’un manque de spécialistes. La situation est la similaire dans de nombreux hôpitaux.
«Des études menées au niveau international constatent pourtant que l’association des médicaments et d’un suivi psychologique permet d’obtenir de bons résultats», ajoute-t-il.
«Aux États-Unis, les médecins ne peuvent pas travailler efficacement sans la participation de travailleurs sociaux», précise le professeur Peggy McFarland, conduisant le programme Fulbright (système de bourses d'étude très compétitif et basé sur le mérite, subventionné conjointement par le département d'État des États-Unis et par les gouvernements des pays désireux d'y participer).
Le programme Fulbright a été créé aux États-Unis en 1946 dans l'espoir qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les échanges culturels et éducatifs entre pays contribuent à asseoir durablement la paix.