>>L’intégration mondiale, clé du succès économique
>>Les accords de libre-échange: une bénédiction ou une plaie ?
Fabrication de téléphones portables dans l'usine de Samsung Vietnam à Bac Ninh (Nord). |
Selon une étude récente de la Banque mondiale, la croissance économique du Vietnam est le résultat de trois changements majeurs: l’adoption des politiques de libre-échange, la réduction de la réglementation excessive et les coûts des activités commerciales, ainsi que l’investissement dans le capital humain et les infrastructures.
La libéralisation du commerce a ouvert la voie à de nouveaux accords, réduisant les impôts sur les opérations de commerce international et augmentant la compétitivité régionale, selon le site https://hackernoon.com À ce jour, le Vietnam a signé avec succès seize accords de libre-échange bilatéraux et multilatéraux et est devenu membre de l’Organisation mondiale du commerce, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et de l’Union économique eurasiatique (UEEA), a-t-il fait savoir.
La déréglementation de plusieurs industries clés a aussi joué un rôle crucial dans le développement du commerce dans le pays. En éliminant les contrôles excessifs et en fournissant un cadre plus clair pour faire des affaires, davantage de citoyens prévoyaient des opportunités rentables dans le secteur privé, a-t-il observé.
Mais le nombre croissant d’entreprises a entraîné plusieurs nouvelles exigences, selon le site. L’éducation est nécessaire pour élever les normes de qualité, tandis que les investissements dans les infrastructures s’avèrent essentiels pour fournir plus d’énergie et améliorer la connectivité dans le pays.
Dans l’ensemble, les efforts du gouvernement ont porté leurs fruits. Le mois dernier, le président du Forum économique mondial, Borge Brende, a salué les résultats économiques obtenus par le Vietnam lors du Sommet des entreprises au Vietnam. Il a souligné l’impact positif des nombreuses réformes économiques mises en œuvre par le gouvernement ces dernières années pour réduire la dette et stabiliser les finances publiques.
Selon le ministre vietnamien des Finances, Dinh Tiên Dung, la dette publique du pays s’est élevée à 64% du produit intérieur brut entre 2011 et 2015. Mais grâce aux dernières réformes, elle devrait se réduire à 60% d’ici trois ans.
Le Vietnam devrait connaître la plus forte croissance économique en Asie du Sud-Est en 2018, selon la Banque asiatique de développement. |
Photo: VNA/CVN |
Le Vietnam a atteint un pic de croissance économique au cours de la décennie, atteignant 6,8% en 2017 contre son objectif de 6,7%. En dépit de ces chiffres prometteurs, le gouvernement ne s’est reposé sur ses lauriers et a continué à approuver des réglementations favorables à l’activité économique.
Borge Brende a également souligné que le Vietnam pourrait bénéficier de la création d’un environnement convivial pour les technologies innovantes telles que l’Internet des objets, la blockchain et la crypto. À son avis, les pays qui adoptent rapidement ces technologies peuvent s’attendre à un avenir meilleur.
Le gouvernement est pleinement conscient de cette réalité. En fait, le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a ordonné la création d’un comité national sur l’e-gouvernement en août. L’objectif consiste à rechercher et à élaborer des lignes directrices, des stratégies et des politiques afin de créer un environnement juridique propice au développement d’un gouvernement électronique.
Selon un rapport récent du cabinet de conseil AlphaBeta, le Vietnam se classe au deuxième rang en ce qui concerne l’environnement de l’investissement technologique dans la région de l’Asie du Sud-Est et au troisième rang en matière de talents numériques.