>>COVID-19 : exercice en ligne des forces de médecine militaire de l’ASEAN
>>ASEAN : la solidarité régionale est la clé de contenir le coronavirus
>>Les efforts de l’ASEAN contre le COVID-19 salués
Test de dépistage à Kuala Lampur, en Malaysie. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le gouvernement thaïlandais envisage de lever complètement à partir du 1er juillet les interdictions concernant les commerces et activités mises en place pour contenir l'épidémie de COVID-19.
Le secrétaire général du Conseil de sécurité nationale, le général thaïlandais Somsak Rungsita, a déclaré que cela supposerait également la fin du décret d'urgence ainsi que la levée du couvre-feu et des restrictions sur les déplacements interprovinciaux ainsi que les voyages internationaux.
À partir du 1er juin, le couvre-feu sera réduit de 23 heures à trois heures du matin, au lieu de la période actuelle de 23 heures à quatre heures, a-t-il déclaré le 29 mai.
La Thaïlande doit entrer la semaine prochaine dans sa troisième phase d'assouplissement des mesures sanitaires. La réouverture complète interviendra après la troisième phase de relaxation qui aura lieu en juin.
La situation du COVID-19 en Thaïlande s'est récemment améliorée. Ce pays a connu quatre jours sans aucun nouveau cas de contamination ce mois-ci, tandis que les infections confirmées ces derniers jours sont des cas importés.
Aux Philippines, le président Rodrigo Duterte a déclaré que les principales mesures de verrouillage des coronavirus dans la capitale de Manille seront levées, afin de relancer l'économie après près de trois mois de mise en quarantaine stricte.
La plupart des entreprises seront autorisées à rouvrir à partir du 1er juin, et le transport public doit revenir sous une forme limitée. Pendant ce temps, les centres commerciaux de Manille sont ouverts à capacité limitée depuis environ deux semaines.
Cependant, les écoles, les bars, les restaurants et les salons de coiffure resteront fermés. Les enfants et les personnes âgées devront rester à la maison à moins qu'ils ne sortent pour acheter des articles essentiels ou ne se rendent au travail.
Vigilance en dépit des améliorations
Contrôle de la température corporelle obligatoire à Manille, aux Philippines. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Manille, qui abrite quelque 12 millions de personnes, est le centre de l'épidémie du pays. Il a subi l'un des plus longs blocages au monde, depuis la mi-mars.
Au Myanmar, le gouvernement du pays a annoncé le 28 mai la prolongation des mesures préventives jusqu'au 15 juin, mais il ne s'appliquera pas aux mesures qui ont été levées.
Le même jour, le ministère de la Santé et des Sports du Myanmar a levé la restriction de rassemblement de cinq personnes ou plus sous certaines conditions. Il a également annoncé la levée de la restriction sur quatre des 10 cantons de Yangon qui ont été placés sous les ordonnances du gouvernement de rester à la maison. À 09h00 le 29 mai, le Myanmar a enregistré 206 cas de contamination au COVID-19 dont 6 morts.
Le 29 mai, le gouvernement cambodgien a annoncé que tous les visiteurs entrant dans le pays et violant l'exigence de quarantaine de 14 jours seront punis. La décision est intervenue après que le Cambodge a levé la semaine dernière l'interdiction d'entrée pour les voyageurs en provenance d'Allemagne, d'Italie, de France, d'Espagne, d'Iran et des États-Unis, ainsi que les conditions pour les voyageurs d'avoir un certificat médical de non contagiosité du SARS-CoV-2 délivré dans les 72h.
Actuellement, le Cambodge a découvert 124 cas de COVID-19 et 122 cas ont été guéris, tandis que la Malaisie a confirmé 7.732 cas dont 115 morts, et l'Indonésie, 25.216 cas de contamination dont 1.520 décès.