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Passagers portant des masques de protection à l'aéroport international de Changi, le 30 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Singapour a confirmé 160 cas, dont 35 n'ont pas minimisé leurs contacts sociaux malgré la fièvre ou les symptômes respiratoires, a déclaré le 10 mars à la presse le ministre de la Santé, Gan Kim Yong.
Environ 22% d'entre eux ont continué à travailler ou à entrer en contact avec de nombreuses personnes quand ils étaient malades, a-t-il indiqué, ajoutant que 24% avaient visité au moins deux cliniques.
Par conséquent, le ministère singapourien de la Santé a appelé les habitants à faire preuve d'une plus grande responsabilité sociale, notamment en fournissant des informations complètes en cas de demande, et en se rendant immédiatement dans les établissements de santé pour examen, puis en restant à la maison pour éviter les infections pour les autres.
En Indonésie, six personnes ont été arrêtées pour avoir publié en ligne de fausses informations sur l’épidémie de COVID-19, a annoncé mardi 10 mars la police, alors que plusieurs pays de l'Asie s'attaquent à la vague de désinformation sur l'épidémie.
Une femme de Surabaya, deuxième plus grande ville de l'archipel en Asie du Sud-Est, a été arrêtée lundi 9 mars pour avoir diffusé sur Facebook des informations sur un patient en cours de traitement du COVID-19 dans cette ville.
Cinq autres personnes ont été arrêtées pour avoir publié des fausses informations, rapportant qu'une femme infectée par le coronavirus serait morte subitement à l'aéroport de Jakarta alors qu'elle devait se rendre en pèlerinage en Arabie saoudite.
Ces six personnes ont été accusées d'avoir violé la loi contre la diffusion de fausses informations et risquent de subir une peine jusqu'à six ans de prison.
VNA/CVN