>>Coupe de France: Toulouse - Nice reporté à dimanche 6 janvier
Les joueurs de l'Entente Sannois Saint-Gratien lors de la victoire face à Montpellier en 32es de finale de Coupe de France, le 5 janvier 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lyon, lui, a évité le traquenard de Bourges (5e division) en se qualifiant 2 à 0 grâce à des buts de Martin Terrier et Ferland Mendy, et surtout les parades décisives de son gardien et capitaine Anthony Lopes.
D'autres grosses cylindrées se sont en revanche pris les pieds dans le tapis. Et certaines déroutes font mal. Angers, 15e de L1, est le premier club de l'élite "à être éliminé par une formation évoluant au-delà de la 5e division en Coupe de France au 21e siècle", selon le statisticien Opta.
Le héros du jour se nomme donc Mahamadou Sacko, auteur du but de la victoire (1-0) face aux Angevins, pour le plus grand bonheur de Viry-Châtillon (R1, soit la 6e division).
Montpellier, 4e de L1, qui s'est permis de tenir tête à Lyon (1-1) juste avant la trêve, a également dit adieu à la "Vieille Dame" sur le même score face à l'Entente Sannois Saint-Gratien (N1, 3e division).
Mais il n'y a pas que des succès étriqués. Lyon Duchère, qui évolue lui aussi en N1, s'est régalé contre Nîmes (11e de L1), éparpillé 3 à 0. "On s'est qualifiés avec la manière, pour notre public et pour nous, ça fait plaisir", a savouré Jackson Mendes, premier des buteurs pour La Duchère (IXe arrondissement lyonnais), interrogé par Eurosport.
Pas de miracle pour les Martiniquais
Les joueurs de Lyon Duchère lors de la victoire sur Nîmes en 32es de finale de Coupe de France, le 5 janvier 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Avec trois représentants de L1 déjà sortis, on est encore loin des records: en 2003 et 2011, 8 clubs de l'élite avaient été éliminés par des clubs de rangs inférieurs en 32es de finale de la Coupe de France.
Dans les autres matches, on retiendra que Les Herbiers, finalistes malheureux l'an dernier contre le PSG, sont toujours en course. Les Vendéens, qui évoluent en N2 (4e div.) l'ont emporté 2 à 1 à Tours (N1). Le leader de la L2, le FC Metz, a lui dû passer par la prolongation (2-1 a.p.) pour se débarrasser de Saint-Quentin (N3, 5e division).
Il n'y a pas eu de miracle pour l'Aiglon du Lamentin, dernier club ultramarin. Les Martiniquais (R1, 6e div.) ont cependant vendu chèrement leur peau, ne s'inclinant que 3 à 2 en prolongation à Orléans (L2).
Le meilleur résultat pour une formation d'Outremer revient dans l'histoire à l'ASC Le Geldar, club de Guyane, éliminé en 16es par le FC Nantes en 1989.
Monaco sur ses gardes
Les joueurs de Viry-Châtillon lors de la victoire face à Angers en 32es de finale de Coupe de France, le 5 janvier 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Dimanche 6 janvier, d'autres cadors sont attendus au tournant. Le choc des extrêmes, c'est le PSG qui croise le chemin de la GSI Pontivy, petit club breton de 5e division. La Coupe de France a déjà été fatale à l'autre club de la ville du Morbihan, le Stade Pontivyen (lui aussi en N3) qui n'a pas résisté à Guingamp, dernier de L1, vainqueur 4 à 2.
Même si le PSG n'aligne pas toutes ses stars, le club de la capitale ne devrait pas trembler, alors que d'autres équipes huppées devront faire plus attention à la glissade.
On pense à Marseille, en pleine crise de confiance, qui se rend à Saint-Étienne pour y affronter Andrézieux (N2, 4e div.) et à Monaco, toujours avant-dernier de L1, qui va à Perpignan rencontrer Canet-en-Roussillon (N3, 5e div.).
Lundi soir 7 janvier, les clubs qui auront survécu à ces 32es de finale connaîtront par tirage au sort leurs adversaires pour les 16es, qui se joueront les 22 et 23 janvier.
Pour les équipes amateurs les plus modestes, les 32es de finale sont déjà une belle victoire, pas seulement sur un plan sportif, puisque la Fédération française de football (FFF) verse 52.500 euros à chaque formation à ce stade de la compétition, soit 12.500 euros supplémentaires par rapport à la saison dernière.