>>En Équateur, la pandémie et la désinformation ont progressé main dans la main
>>Équateur : le président divise son salaire par deux
Nombre de morts liés au coronavirus officiellement annoncés par pays, au 17 juin à 19h GMT. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Tous les passagers qui prennent les vols intérieurs devront présenter un test pour le COVID-19 au résultat négatif, réalisé dans les 72 heures précédant leur voyage", a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué. Le test devra être présenté à compter de vendredi 19 juin lors des contrôles d'accès à la zone d'embarquement, dans un pays qui depuis deux semaines a laissé reprendre progressivement les vols nationaux et internationaux.
Le premier vol depuis la capitale Quito vers Guayaquil, grande ville portuaire qui a été l'épicentre de la pandémie dans ce pays andin, a eu lieu lundi 15 juin. La maire de Guayaquil, Cynthia Viteri, elle-même une ancien malade du COVID-19, s'était émue mercredi 17 juin sur Twitter de voir que "dans les deux vols nationaux qui ont atterri aujourd'hui à Guayaquil, 15 personnes ont été testées positives" lors de tests réalisés après leur arrivée. "Le ministère de la Santé n'a envoyé personne pour les contrôles et les tests", avait-elle déploré.
L'Equateur, pays de 17,5 millions d'habitants, a dépassé mercredi 17 juin 4.000 morts du coronavirus, pour 48.490 cas. Il dénombre de surcroît 2.702 décès suspects, probablement liés à la maladie. Mardi 16 juin, le gouvernement avait prolongé jusqu'au 13 août l'état d'exception en vigueur depuis mars, qui permet à l'exécutif d'ordonner des mesures comme un couvre-feu de 11 heures quotidiennes, la mobilisation des forces armées pour des missions sanitaires et la suspension de libertés publiques.
AFP/VNA/CVN