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Le président américain Donald Trump monte à bord d'un hélicoptère à Washington pour se rendre dans un hôpital, le 2 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président américain, 74 ans, qui a été testé positif au COVID-19 et admis vendredi soir 2 octobre dans un hôpital militaire, a déclaré samedi soir 3 octobre qu'il allait "beaucoup mieux" et serait "bientôt de retour" dans la campagne électorale, tout en admettant que les tout prochains jours représentaient "le vrai test" pour lui.
"Je suis venu ici, je n'allais pas très bien", a dit le président américain, 74 ans, dans une vidéo diffusée sur Twitter. "Je me sens beaucoup mieux maintenant, nous travaillons dur pour que je me remette tout à fait. Je pense que je serai bientôt de retour et j'ai hâte de finir la campagne comme je l'ai commencée".
Il n'est "pas encore tiré d'affaire", mais l'équipe médicale est "prudemment optimiste", a dit ensuite son médecin. "L'état du président Trump continue à bien évoluer, il a fait des progrès substantiels depuis le diagnostic", selon le docteur Sean Conley.
Plus tôt samedi 3 octobre , le même médecin avait pour la première fois répondu, brièvement et de façon parcellaire, aux journalistes depuis l'hôpital militaire de Walter Reed, en banlieue de Washington, un message plutôt optimiste. Mais la confusion régnait : une source ayant connaissance de sa situation a de son côté déclaré le même jour que l'état de santé de Donald Trump avait été "très inquiétant" ces dernières 24 heures, et que les 48 prochaines seraient "critiques".
En Inde, le deuxième pays le plus peuplé du monde avec 1,3 milliard d'habitants, 100.842 décès ont été enregistrés, selon le ministère de la Santé, ce qui la fait figurer à la troisième place pour le nombre des morts derrière les Etats-Unis et le Brésil.
Et, avec ses 6,47 millions de personnes contaminées, elle devrait dans les prochaines semaines dépasser les États-Unis (plus de 7,3 millions de cas). Toutefois, le fait qu'il y ait quatre fois plus d'Indiens que d'Américains, mais que les États-Unis aient recensé deux fois plus de morts (208.731) que l'Inde, suscite des doutes sur l'exactitude des chiffres indiens.
En Europe, le virus prend à nouveau depuis le mois dernier des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, les autorités françaises ont annoncé pour Paris de probables mesures plus restrictives à partir de lundi 5 octobre.
Madrid bouclée
Un test COVID-19 effectué sur un enfant à Bombay, en Inde, le 3 octobre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Samedi 3 octobre, c'est Madrid qui s'est réveillée en bouclage partiel - une mesure difficilement applicable. Depuis vendredi à 22h00 (20H00 GMT) 2 octobre, les habitants de la capitale et de neuf communes environnantes particulièrement touchées par le virus ne peuvent en effet plus sortir de leur commune que pour aller travailler, étudier ou se rendre chez le médecin.
Toute latitude leur est en revanche donnée pour se déplacer librement à l'intérieur de leur ville et ils ne sont pas obligés de rester chez eux comme au moment du confinement très strict décrété en mars. Les autorités ont toutefois appelé à éviter tout déplacement non nécessaire. Ce type de restrictions affectait déjà depuis plusieurs jours un million de personnes dans les zones de la région où le taux de contagion est le plus élevé.
En Tunisie, le Premier ministre Hichem Mechichi a annoncé samedi soir 3 octobre l'interdiction de tout rassemblement, et réitéré l'obligation de porter le masque afin de ralentir la propagation du virus, qui menace de saturer les hôpitaux. Au contraire, au Pérou, le gouvernement a allégé samedi 3 octobre les mesures de confinement imposées aux personnes âgées, leur permettant désormais de brèves promenades. Il a aussi levé les quarantaines dans trois provinces.
La pandémie a fait au moins 1.029.593 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles samedi 3 octobre, et plus de 34,6 millions de cas ont été diagnostiqués.