>>La R. de Corée partage avec la Chine l'objectif stratégique
Kim Jong-Pil, à l'époque Premier ministre de la Corée du Sud, à Sao Paulo le 16 décembre 1999. |
Kim Jong-Pil, à l'époque Premier ministre de la Corée du Sud, à Sao Paulo le 16 décembre 1999. Photo: AFP/VNA/CVN |
L'ancien responsable était une figure de premier plan du camp conservateur de la classe politique sud-coréenne. Avec les anciens présidents Kim Young-sam et Kim Dae-jung, il était considéré comme un des politiciens les plus influents du pays des années 1980-1990, connues comme "l'ère des trois Kim".
Le trio avait été interdit d'activité politique de 1980 à 1987 sous la dictature militaire de Chun Doo-hwan, qui l'avait remis en selle après avoir été renversé en 1987 par un soulèvement populaire pro-démocratique.
Kim Jong-pil était entré en politique en 1961 en se ralliant au général Park Chung-hee et à son coup d’État réussi.
Il avait aidé le général Park à assurer sa mainmise sur le pouvoir en créant la redoutée KCIA, l'Agence centrale de renseignement de Corée, qui participa à la répression des opposants, au prix de nombreux abus.
Kim Jong-pil a également conduit les négociations secrètes qui ont abouti dans les années 1960 à la normalisation des relations avec le Japon, l'ancienne puissance coloniale, soulevant une vague de protestations dans le pays.
Il a été Premier ministre sous Park Chung-hee de 1971 à 1975, et de nouveau de 1998 à 2000, sous la présidence de Kim Dae-jung, prix Nobel de la paix en 2000 pour sa politique dite du "rayon de Soleil" ("Sunshine policy"), une tentative d'ouverture et d'apaisement des relations avec la Corée du Nord.
Ironie du sort, ce président avait échappé à une tentative d'assassinat organisée par la KCIA en 1973, alors qu'il était un opposant.
AFP/VNA/CVN