>>Hô Chi Minh-Ville : les zones hi-tech donnent une forte impulsion à la croissance
>>Multiplier les zones agricoles de hautes technologies
>>Attraction du technopôle agricole de Hô Chi Minh-Ville
Le pays compte actuellement 29 zones agricoles de hautes technologies en activité ou en aménagement dans douze provinces et villes de sept régions économiques. C’est Hô Chi Minh-Ville qui a élaboré pour la première fois ce modèle de zone, laquelle est dotée des meilleurs outils : centres de recherche, exposition et transferts de technologies, écotourisme et attractivité des investisseurs.
Selon le rapport du Comité de gestion des zones agricoles de hautes technologies de Hô Chi Minh-Ville, la zone de Cu Chi, créée il y a 10 ans sur 90 ha de ce district éponyme pour un coût de 156 milliards de dôngs, abrite aujourd’hui 14 entreprises spécialisées dans la production agricole qui ont investi un total de 340 milliards de dôngs.
Exposition de produits agricoles de hautes technologies à Hô Chi Minh-Ville. |
Les secteurs d’activité sont variés, allant des biotechnologies à la culture hors sol, en passant par la production de semences, la conserve et la transformation, les plantes d’agrément, les champignons alimentaires et pharmaceutiques. Nombre de dernières technologies de transformation y sont appliquées :
plantation en filet, systèmes d’épandage d’engrais, arrosage goutte à goutte automatique, micro-biotechnologies, ingénierie cellulaire, biologie moléculaire appliquée, traitement après-récolte par irradiation et vapeur chaude.
Nouvel essor au développement agricole
Afin de donner un nouvel essor au développement du secteur agricole, il est impératif de renforcer la connexion entre les zones agricoles de hautes technologies et les centres de biotechnologies par l’intermédiaire de clubs agricoles de hautes technologies, et d’établir des relations entre les acteurs impliqués pour garantir la qualité et la fourniture de produits de pointe destinés principalement aux importants marchés d’export.
Selon les spécialistes, depuis cinq ans, le développement agricole par recours aux technologies représente 35% de la croissance nationale du secteur. En conséquence, l’attraction de l’investissement dans la production agricole de hautes technologies nécessite des politiques gouvernementales afin d’encourager les entreprises à moderniser leurs technologies. Parallèlement, l’aménagement du foncier agricole devrait être prévu sur le long terme, et dans le sens d’un développement des cultures.
D’après le Docteur Nguyên Hai An, directeur du Centre d’incubation des entreprises de hautes technologies de Hô Chi Minh-Ville, il conviendrait d’établir et de renforcer les relations, notamment de coopération, entre les acteurs du secteur, c’est-à-dire entre les agriculteurs, l’État, les scientifiques et les entreprises agricoles lato sensu - production, transformation et commercialisation. Les modèles de coopération doivent viser principalement l’augmentation de l’envergure de la production, et l’amélioration de la qualité des produits agricoles, souligne-t-il, tout en jetant de solides bases à la création de futurs labels de produits agricoles crédibles sur le marché.
Davantage de zones
de hautes technologies
Un plan global du développement des zones de hautes technologies jusqu’à 2020, avec orientation 2030 a été adopté en 2015. L’objectif est de créer, dans tout le pays, de nouvelles zones de hautes technologies, dont la pierre angulaire sera les zones nationales. Elles seront des moteurs pour le développement technique et socio-économique des localités et des régions. De plus, elles contribueront à innover le modèle de croissance économique, à améliorer la compétitivité de l’économie nationale, à relever la technicité des produits, ainsi qu’à accélérer l’industrialisation et la modernisation nationales.
D’ici 2030, l’objectif de cette planification est de continuer à parfaire le fonctionnement et le soutien aux zones de technologies avancées, de renforcer la répartition du travail et la décentralisation dans l’administration de ces zones. Il s’agit aussi de diversifier les fonds d’investissement pour tenir les délais de construction, mais aussi d’attirer davantage d’investisseurs étrangers, qui participeront à la construction et au développement des zones de hautes technologies. Pour que les travaux concernant les zones nationales soient terminés à temps, l’argent provenant de l’État sera utilisé en priorité. Le but est aussi de soutenir la formation du personnel qualifié dans les technologies, ainsi que d’intensifier la coopération dans le développement des zones techniques, afin d’améliorer leur compétitivité.