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Des Casques bleus de la MONUSCO patrouillent dans la province de l'Ituri en République de Congo, en 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un document de 15 pages adressé, jeudi 10 août, au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), le secrétaire général, Antonio Guterres, dresse un bilan désastreux de la situation humanitaire et politique en République démocratique du Congo.
Il expose dans le même temps un plan de "retrait accéléré et responsable" de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), après près de 25 ans de présence continue.
Dans l'Est du pays, précisément dans les deux provinces les plus affectées par les violences, "28% de la population du Nord-Kivu et 39% de la population de l'Ituri est déplacée", poursuit le rapport. Soit environ quatre millions de personnes.
Au cœur de ces conflits, le texte note la résurgence de la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars) qui "s'est emparé de large pans" de territoire. Les rebelles y ont "mis en place des administrations parallèles" et procèdent "à des arrestations arbitraires et à des exécutions extrajudiciaires".
AFP/VNA/CVN