>>La communication au cœur d’une conférence à Hanoï
>>Vers un renouvellement de la formation universitaire
Les enseignants et étudiants francophones lors de la conférence le 21 mai à l’Université de Hanoï. |
Une cinquantaine d’enseignants et d’étudiants de l’Université de Hanoï étaient présents à cette conférence, animée par le Professeur Laurent Collet (de l’Université de Toulon).
"Ces deux dernières années, nous avons coopéré activement avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dans le déploiement de nombreux projets pour améliorer la qualité de l’enseignement, enrichir les connaissances dans divers secteurs, dont la communication", a fait savoir Nguyên Thi Cuc Phuong, directrice adjointe de l’Université de Hanoï. Elle a souligné que cette conférence s’inscrivait dans le cadre de ces projets.
Des connaissances à partager
Lors de cette conférence, les enseignants et étudiants ont écouté le Professeur Collet leur présenter le métier de communication, ainsi que l’histoire et le développement des agences de communication en France. Il a analysé également l’émergence des nouvelles formes de communication multimédia interactive, qui se retrouvent dans des secteurs aussi variés que la communication des organisations, le journalisme ou l’éducation.
"Je suis ici dans le cadre de partenariat mis en place avec l’Université de Hanoï sur la licence francophone en information-communications. Ce projet a démarré avec l’Université Libre de Bruxelles et avec l’Université Paris 13, et continue avec l’Université de Toulon", a informé M.Collet. Et d’ajouter: "Je vais parler dans cette conférence du secteur des agences de communications, des agences spécialisées qui sont là pour aider les entreprises à mener des campagnes de communication, plutôt hors-média, c’est-à-dire en dehors de la télévision, de la presse ou de la radio. Je m’intéresse particulièrement aux agences de communications spécialisées dans le numérique. On les appelle les agences digitales ou multimédia. Je veux présenter comment ça se passe en France".
D’après le Professeur, en France, on emploie le mot de multimédia interactif pour désigner des produits de communications qui mélangent le son, des textes et images et qui prévoit plusieurs types de parcours, que l’on appelle l’interactivité à l’intérieur de ces produits de communication.
"Aujourd’hui, ça se passe essentiellement sur le web. Le multimédia interactif a commencé avec le CD-ROM c’est-à-dire un disque optique dans les années 1990, qu’on lisait sur l’ordinateur. Donc depuis près d’une vingtaine d’années, il y a une série de secteurs qui s’intéressent au multimédia, la presse par exemple, à travers des produits web-documentaire, c’est-à-dire des documentaires audiovisuels, textuels, etc. avec de l’interactivité mais aussi avec les sites web de communication d’entreprises", a-t-il indiqué.
Lors de cette conférence, les participants ont découvert quatre formes de communication multimédia interactive (hypermédia analogique, linéaire chapitrée, cartographique et narrative à la première personne). "Il s’agit de quatre formes idéales et typiques, dont la première est la plus répandue", a conclu Laurent Collet.
Texte et photos: Quê Anh/CVN