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Au colloque consacré à la gestion douanière des produits en bois, les 18 et 19 août à Hô Chi Minh-Ville, dans le cadre de l’APEC 2017. |
Intitulé «Les meilleures pratiques en matière de douane pour identifier les produits forestiers illégaux», ce colloque, inscrit dans le cadre de la 3e conférence des hauts officiels de l’APEC (Forum de coopération économique Asie-Pacifique) - SOM3 -, était axé sur l’adoption des lois et des politiques sur la gestion douanière, la cargaison ainsi que les sanctions à l’encontre des infractions liées à l’exploitation et à la commercialisation illégales de produits dérivés du bois.
L’exploitation du bois pointée du doigt
Lors du colloque, Davyth Stewart, directeur de la Division des Ressources naturelles d’Interpol, a informé les conférenciers des missions comme des méthodes d’Interpol dans la détection et l’enregistrement des infractions en matière de cargaison de produits en bois jugés illégitimes par l’intermédiaire du projet de loi sur le renforcement des assistances pour les forêts (LEAF).
Au nom du Programme de contrôle des containeurs, lequel relève de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), Long Nguyên a présenté aux participants des outils politiques de cet office concernant la lutte contre les produits en bois illégaux transportés dans les cargos à des fins d’import-export.
Les autorités doivent collaborer
Dô Van Ban, directeur adjoint de l’Institut des sciences sylvicoles du Vietnam. |
Interrogé sur la commercialisation des produits en bois au Vietnam, Dô Van Ban, directeur adjoint de l’Institut des sciences sylvicoles du Vietnam, a insisté sur le respect des procédés de transport des produits en bois chez les entreprises. Selon lui, en réalité, certaines entreprises - par intérêt ou recherche de profits - ont cherché à échapper aux lois, encourant ainsi de lourdes sanctions. Pourtant, d'après cet expert, la plupart des entreprises vietnamiennes accordent une haute attention à l’exploitation et à la commercialisation du bois.
«À l’heure actuelle, le Vietnam coopère étroitement avec CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) et d’autres organisations internationales de lutte contre la contrebande pour contrôler cette question. Néanmoins, par manque de personnels d’inspection, certains individus et entreprises en profitent pour commercialiser illégalement des produits dérivés de bois», a estimé M. Ban. Et d’ajouter que le Vietnam propose d’apprendre les procédés pour identifier le bois et s’apprête à coopérer avec différentes organisations internationales dans la lutte contre les produits en bois illégaux.
Emma Hatcher, directrice de la Division forestière, de la Section de politiques internationales pour les forêts (Département de l’agriculture et des ressources en eau de l’Australie), déléguée de l’APEC, a affirmé de son côté que ce colloque permettrait aux autorités douanières de comprendre et de travailler ensemble pour empêcher le passage de ces produits illégaux. D’ajouter que ce colloque a reçu de nombreuses idées sur les nouveaux projets de loi émergents proposés par la République de Corée, l’Indonésie et le Japon.
Emma Hatcher, directrice de la Division forestière, de la Section des politiques internationales pour les forêts, relevant du Département de l’agriculture et des ressources en eau de l’Australie. |
«Ce colloque est une bonne occasion de reconnaître que notre normalisation est vraiment un important aspect pour mener la coopération dans la mise en vigueur des lois entre différentes agences», a partagé Emma Hatcher.
Et de conclure qu’en septembre 2017, plusieurs programmes sur la légalisation de produits en bois associant des entreprises vietnamiennes seront renforcés afin de favoriser l’entrée de leurs produits sur le marché australien.
Texte et photos : Truong Giang/CVN