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Coca-Cola va mettre à profit sa pause pour "faire le point sur (ses) stratégies publicitaires et voir si des révisions sont nécessaires". |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il n'y a pas de place pour le racisme dans le monde et il n'y a pas de place pour le racisme sur les réseaux sociaux", a dit James Quincey, le PDG du géant mondial, dans un très bref communiqué. Il a exigé des plateformes - que d'autres marques ont décidé de boycotter et priver de leurs revenus publicitaires pour les forcer à faire davantage pour supprimer les contenus haineux - qu'ils fassent preuve de plus de "transparence et de responsabilité".
Coca-Cola va mettre à profit sa pause pour "faire le point sur (ses) stratégies publicitaires et voir si des révisions sont nécessaires", a expliqué M. Quincey. Le géant des boissons gazeuses a précisé à la chaîne CNBC, que cette "pause" ne signifiait pas qu'il rejoignait le mouvement lancé la semaine dernière par des associations de défense des Noirs américains et de la société civile.
Baptisée #StopHateForProfit ("Non à la haine pour les profits"), cette campagne de boycott des publicités sur Facebook en juillet est notamment soutenue par la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), ColorOfChange, ADL (Anti-Defamation League, une organisation juive), FreePress et Sleeping Giants. Elle vise à obtenir une meilleure régulation des groupes incitant à la haine, au racisme ou à la violence sur le réseau.
Vendredi 26 juin c'est Unilever, un des leaders mondiaux de l'agroalimentaire et des cosmétiques, qui a annoncé qu'il mettait un terme à ses publicités sur Facebook, Twitter et Instagram aux États-Unis jusqu'à la fin de l'année, au moins, en raison d'une période électorale "polarisée". Sous la pression, Facebook a lâché du lest sur les principes affichés par son fondateur Mark Zuckerberg, qui a lui-même annoncé un durcissement de la position du réseau social face aux messages haineux.
AFP/VNA/CVN