>>Un atterrisseur arrive lundi 26 novembre sur Mars pour écouter son intérieur
L'astronaute américaine Mae Jemison devant la COP24 à Katowice, le 4 décembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Même si la lutte contre le changement climatique est "peut-être le problème le plus important" auquel l’humanité n’ait jamais été confrontée, "nous devons le résoudre et c'est vraiment important de comprendre que c'est notre problème à tous", a déclaré la première afro-américaine à être allée dans l'espace, au 3e jour de la 24e Conférence de l'ONU sur le climat (COP24) à Katowice, en Pologne.
"Quand les gens disent +sauvez la Terre+, ils se trompent. Il ne s'agit pas de sauver la Terre, il s'agit de s'assurer qu'on ne continue pas à l'endommager au point qu'elle ne puisse plus nous accueillir", a-t-elle noté, évoquant l'"incroyable planète bleue", "forte et résistante", qu'elle avait vue depuis la fenêtre d'une navette spatiale en 1992. "Nous devons être très clairs, c'est une première prise de conscience: la Terre n'a pas besoin de nous, nous avons besoin de la Terre. Et malgré mon envie d'aller sur Mars, ce n'est pas un plan B pour notre civilisation et notre espèce", a-t-elle encore ajouté.
Quelque 200 pays sont réunis depuis dimanche à Katowice, capitale polonaise du charbon, pour tenter de donner vie à l'accord de Paris. Ils doivent finaliser d'ici mi-décembre les règles d'application de ce pacte de 2015 qui vise à limiter le réchauffement de la planète à +2°C, idéalement +1,5°C, par rapport à l'ère préindustrielle. Un récent rapport des scientifiques du Giec, tout en évoquant les nettes différences en termes d'impacts attendus entre ces deux objectifs, a souligné qu'il faudrait, pour rester sous +1,5°C, réduire les émissions de CO2 de près de 50% d'ici à 2030 par rapport à 2010.
AFP/VNA/CVN