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Une fillette sur le site d'une usine qui fabrique de la colle à partir de déchets de cuir, à Dhaka, au Bangladesh. |
Photo : UNICEF/CVN |
Cinq décennies après la première conférence mondiale l’environnement, ces experts des droits de l’homme de l’ONU ont appelé les États à redoubler d’efforts pour protéger la planète en péril pour les générations actuelles et futures, alors que les défis sont sans précédent. "Certaines communautés souffrent d’injustices environnementales où l’exposition à la pollution et aux substances toxiques est si extrême qu’elles sont décrites comme des "zones de sacrifice" , ont-ils déclaré.
"Compte tenu de la trajectoire de l’humanité en matière de substances toxiques, de changement climatique et de perte de biodiversité, la planète risque de devenir une zone de sacrifice humain". D’autant que les multiples crises liées au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution omniprésente ont un impact sur la jouissance des droits de l’homme et "mettent en péril la réalisation des Objectifs de développement durable".
"C’est un moment clé pour que le droit international de l’environnement change de direction et adopte une approche de la protection de l’environnement fondée sur les droits de l’homme", a affirmé le Rapporteur spécial des Nations unies sur les substances toxiques et les droits de l’homme, Marcos Orellana. De son côté, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement, David Boyd, a exhorté les États à placer le droit à un environnement sain au centre de toutes les discussions et de tous les résultats de la conférence Stockholm+50 des 2 et 3 juin, et à mettre en œuvre des changements constitutionnels et des lois environnementales plus fortes, découlant de la reconnaissance du droit à un environnement sain.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), organise les 2 et 3 juin, une conférence internationale de haut niveau baptisée Stockholm+50. L’objectif de cet événement est de commémorer les 50 ans de la Conférence de Stockholm de 1972 et de célébrer cinq décennies d’actions en faveur de la protection de l’environnement.