>>La Chambre vote un texte pour rester dans l'accord de Paris sur le climat
>>Climat: l'accord de Paris sur les rails, sans ambitions nouvelles
Émissions de carbone d'une usine à Queensland, en Australie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lors d'une table ronde organisée par le Centre pour le développement mondial à Washington, elle a qualifié le réchauffement climatique de "menace existentielle", demandant aux pays de ne pas gaspiller une "toute petite opportunité" de prendre les mesures nécessaires pour résoudre ce problème.
Pour Mme Lagarde, taxer les émissions de carbone est "l'instrument d'atténuation le plus efficace" en matière de changement climatique, permettant de favoriser la réduction de la consommation d'énergie, d'utiliser des énergies plus propres, de mobilier la finance privée et de stimuler une croissance durable et inclusive.
En 2015 à Paris, environ 200 pays ont consenti à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin que l'augmentation de la température globale soit bien en deça de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
Mais le président américain Donald Trump a annoncé en 2017 sa décision de se retirer de cet accord, causant un tollé dans son pays et dans le reste du monde.
L'Accord de Paris exige une réduction des émissions de CO2 d'environ un tiers avant 2030 et un prix du carbone mondial fixé à environ 70 dollars la tonne, alors que son prix moyen actuel est seulement 2 dollars la tonne, selon le FMI.
Reconnaissant que la tarification du carbone pouvait s'avérer politiquement difficile, la patronne du FMI a encouragé les pays à l'introduire progressivement et à expliquer intelligemment leur politique aux populations pour qu'elle soit comprise et acceptée.