>> Meta annonce une initiation à l'IA avec une école française
>> L'industrie des télécoms de retour à Barcelone pour prendre la vague de l'IA
En retraçant des portraits, l'IA aide les familles à retrouver leurs enfants enlevés et illégalement adoptés. |
Photo : CVa/CVN |
Le programme de la Fondation Fils et Mères du Silence (HMS) et de la branche chilienne de l'agence de publicité sud-coréenne Cheil a compilé les photographies de quatre familles qui affirment que leurs enfants ont été volés pendant la dictature (1973-1990) et emmenés à l'étranger pour y être adoptés.
Depuis 2018, la justice chilienne enquête sur l'enlèvement de milliers d'enfants chiliens, notamment pendant les 17 années du régime de Pinochet, "vendus" ensuite à l'étranger.
Sara Diaz, 62 ans, a raconté qu'après son accouchement en 1974 on lui avait dit que son bébé était mort et que l'hôpital avait refusé de lui remettre son corps.
Grâce à des photos d'elle et de son mari, décédé il y a cinq ans, une photo créée par intelligence artificielle sera diffusé sur les réseaux sociaux accompagnée d'un message en plusieurs langues, dans l'espoir que quelqu'un se reconnaisse.
"Je pense que c'est un grand espoir, pas seulement pour moi, mais pour toutes les personnes qui recherchent nos enfants", a déclaré Mme Diaz à l'AFP.
Il n'existe pas de chiffres officiels sur le nombre d'enfants chiliens envoyés à l'étranger, mais selon des estimations, au moins 2.021 ont été adoptés en Suède entre 1971 et 1992.
Selon la fondation, des milliers d'autres ont été envoyés en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suisse, aux États-Unis, en Uruguay et au Pérou.
APS/VNA/CVN